Les questions de paix et de sécurité dans la région ainsi que la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme seront en tête des priorités de la diplomatie algérienne qui continuera à défendre l'Algérie et ses intérêts, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, vendredi dernier, lors de la cérémonie de passation de consignes avec son prédécesseur Ramtane Lamamra. Les questions de paix et de sécurité dans la région ainsi que la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme seront en tête des priorités de la diplomatie algérienne qui continuera à défendre l'Algérie et ses intérêts, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, vendredi dernier, lors de la cérémonie de passation de consignes avec son prédécesseur Ramtane Lamamra. «Les priorités de la diplomatie algérienne seront la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme et les questions de paix et de sécurité dans la région, des dossiers importants à l'ordre du jour de l'Organisation des Nations unies et de l'Union africaine, voire au niveau des ensembles régionaux arabes et européens», a précisé M. Messahel. «La défense de l'Algérie restera une priorité», a-t-il ajouté, soulignant que «parler au nom de l'Algérie dans les fora internationaux est à la fois un grand honneur et une responsabilité de taille». Le travail «se poursuivra sous l'égide du président de la République, qui est le premier diplomate, et avec le concours des cadres hautement compétents et chevronnés, et de la nouvelle génération qui aura le privilège de prendre le flambeau pour s'acquitter de son devoir comme nous l'avons fait avant eux», a souligné M. Messahel, non sans «saluer» les réalisations de son prédécesseur «dans une conjoncture marquée par de nombreuses difficultés», dira-t-il après avoir adressé ses remerciement à «un ami et un collègue de 38 ans» au ministère des Affaires étrangères. De son côté, le désormais ex-chef de la diplomatie algérienne M. Lamamra a exprimé sa gratitude au président de la République pour «la confiance» qu'il a placée en lui en le nommant ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale ainsi que pour son soutien dans l'accomplissement de sa mission à la tête de ce département ministériel. M. Lamamra a également salué l'ensemble des cadres du ministère exerçant au sein des structures de l'administration centrale ou les représentations diplomatiques et consulaires à travers le monde, desquels il dit avoir bénéficié «de la collaboration, de la coordination et de la conjugaison des efforts avec mon frère et collègue Abdelkader Messahel lors de l'accomplissement de cette mission». A ce titre, M. Lamamra affirme qu'il avait bénéficié de la même relation personnelle avec M. Messahel au cours de son parcours professionnel, soit dans les divers postes ou au sein des fora internationaux, en vue de porter haut la voix de l'Algérie et de défendre ses principes et intérêts, assurant également que l'avenir de la diplomatie algérienne sous la direction du président de la République «est entre de bonnes mains, en l'occurrence le ministre Abdelkader Messahel qui vient juste d'être investi de cette mission qu'il est en mesure de remplir. Je lui souhaite ainsi que pour ensemble des collègues plein et franc succès». «Nous sommes, à l'instar de nos djounoud et de nos éléments des autres corps de sécurité qui se trouvent dans les diverses régions de notre vaste pays, toujours au service de l'Algérie», a-t-il souligné avant d'ajouter que «nous avons une dette envers l'Algérie qui nous a formés et nous a offert de grandes opportunités, parmi lesquelles, l'honneur de représenter le peuple algérien dans les forums internationaux, faire entendre la voix de l'Algérie, une voix à la hauteur des sacrifices des valeureux chouhada, et des efforts de l'Algérie en faveur de la libération du continent africain, ainsi que ses positions audacieuses et de principe en faveur de toutes les causes justes. Face à la grandeur de la tâche, il n'est point de place aux sentiments personnelles ou conjoncturels». A. B.