Les services de renseignement américains ont accusé Poutine d'avoir ordonné le piratage de la campagne démocrate pour favoriser l'élection de son favori Trump, lequel avait annoncé son intention d'améliorer au cas où il est élu les relations entre Washington et la Russie. Mais aucune preuve d'une telle ingérence russe dans l'élection n'a été produite jusqu'ici, et la Russie a toujours rejeté ces accusations américaines d'ingérence Le président russe Vladimir Poutine a régit aux accusations selon lesquelles Moscou aurait influencé les résultats des dernières élections présidentielles américaines les considérant comme inconsistantes. Les hackers qui selon les services de renseignement américains auraient fortement orienté l'élection présidentielle des Etats-Unis pouvaient se trouver «n'importe où», a déclaré le président russe Vladimir Poutine. «Des hackers peuvent être en Russie, en Asie... même en Amérique, en Amérique latine», a déclaré Poutine dans une interview à la chaîne de télévision américaine NBC. «D'ailleurs cela peut même être des hackers se trouvant aux Etats-Unis qui ont très habilement et très professionnellement fait porter la responsabilité, comme nous le disons, sur la Russie», a souligné Poutine. Pendant la campagne électorale américaine de 2016, des documents relatifs à la campagne de la candidate démocrate Hillary Clinton, l'adversaire du Républicain Donald Trump, ont été piratés par des inconnus et rendus ensuite publics par WikiLeaks, la plate-forme de publication de documents secrets fondée par Julian Assange. Les services de renseignement américains ont accusé Poutine d'avoir ordonné le piratage de la campagne démocrate pour favoriser l'élection de son favori Trump, lequel avait annoncé son intention d'améliorer au cas où il est élu les relations entre Washington et la Russie. Mais aucune preuve d'une telle ingérence russe dans l'élection n'a été produite jusqu'ici, et la Russie a toujours rejeté ces accusations américaines d'ingérence. Poutine l'a encore répété vendredi au cours du Forum économique international de Saint-Pétersbourg. «Il n'y a rien de concret, il n'y a que des suppositions et des conclusions fondées sur ces suppositions. C'est tout. Quand il y aura quelque chose de concret, nous en discuterons», a-t-il dit. «Ces bavardages inutiles et nocifs doivent cesser», a lancé le président russe. «C'est un transfert des bisbilles de politique intérieure américaine sur la scène internationale», a-t-il affirmé. Cette affaire qui fait scandale au Etats-Unis «affecte les relations internationales, l'économie mondiale, les questions de sécurité et la lutte contre le terrorisme». Mercredi 31 mai, dans quotidien français Le Figaro le président russe avait affirmé que «la Russie n'a jamais fait de hacking. Nous n'en avons pas besoin. Aucun intérêt.» Au Etats-Unis cette affaire continue d'apporter son lot de révélations. L'ex-directeur du FBI, James Comey, témoignera devant la commission du renseignement du Sénat américain jeudi prochain dans le cadre de l'enquête sur l'ingérence supposée de la Russie dans la campagne présidentielle américaine de 2016 et sur une possible collusion entre des responsables russes et des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump. R. I.