Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, s'est dit, hier à Addis-Abeba (Ethiopie), préoccupé par l'impasse actuelle concernant le conflit au Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975. «Bien que nous nous félicitons de la baisse des tensions autour d'Al-Guerguerat au Sahara occidental, de la nomination d'un nouveau Représentant personnel du Secrétaire général des Nations unies et de son intention de lancer une nouvelle initiative de règlement pacifique du conflit, nous restons préoccupés par l'impasse actuelle», a déclaré M. Moussa Faki à l'ouverture des travaux du 29e Sommet de l'UA. Le président de la Commission de l'Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, s'est dit, hier à Addis-Abeba (Ethiopie), préoccupé par l'impasse actuelle concernant le conflit au Sahara occidental occupé par le Maroc depuis 1975. «Bien que nous nous félicitons de la baisse des tensions autour d'Al-Guerguerat au Sahara occidental, de la nomination d'un nouveau Représentant personnel du Secrétaire général des Nations unies et de son intention de lancer une nouvelle initiative de règlement pacifique du conflit, nous restons préoccupés par l'impasse actuelle», a déclaré M. Moussa Faki à l'ouverture des travaux du 29e Sommet de l'UA. «Nous espérons que la présence des deux parties, le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (Rasd), comme membres de notre Union facilitera une solution consensuelle, conforme à la légalité internationale, qui garantira le droit du peuple sahraoui à son autodétermination», a-t-il ajouté, soutenant que «les questions de paix et de sécurité continuent de nous préoccuper au plus haut niveau». Le Conseil exécutif de l'UA a réaffirmé, dimanche dernier, à la clôture de sa 31e session tenue depuis vendredi dans la capitale éthiopienne, son soutien à la cause sahraouie en confirmant l'envoi d'une mission africaine d'évaluation des droits de l'Homme dans les territoires sahraouis occupés, malgré les tentatives du Maroc de bloquer une résolution à ce propos. Par ailleurs, le Conseil exécutif de l'UA a adopté une version du rapport de la mission d'évaluation des droits de l'Homme au Sahara occidental, dans laquelle a été supprimée la mention de «territoire occupé», mais où l'existence légale de la République arabe sahraouie et démocratique a été réaffirmée. Les représentants marocains se sont montrés satisfaits de la modification. «Certes, c'est une position clivante, mais notre point de vue a été pris en considération», a estimé un haut diplomate marocain, cité par Jeune Afrique. Le ministre des Affaires étrangères sahraoui, Mohamed Salem Ould Salek, a, quant à lui, estimé que le Maroc a «échoué dans sa tentative d'enlever des paragraphes dans les rapports de la commission africaine des droits de l'Homme et des peuples», rapporte l'agence officielle sahraouie. Le ministre sahraoui a en parallèle indiqué que le Maroc, devenu membre de l'UA depuis janvier dernier, «doit se conformer à l'Acte constitutif de l'UA qu'il a ratifié et qui lui interdit d'occuper un autre Etat membre». La 29e Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement a débuté, hier à Addis-Abeba, avec la participation du Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux de ce Sommet. A. B.