Le directeur régional de Rhourde El Baguel du Groupe Sonatrach, Toufik Hamdane, a présenté mardi dernier au P-dg du Groupe, une solution pour la récupération d'une dizaine de millions de mètres cubes (m3) de gaz associés par jour, qui serviront par la suite à la vente. Cette solution prévoit, en première étape, une dizaine de millions de m3 de gaz récupérés avant que les volumes augmentent. Le directeur régional de Rhourde El Baguel du Groupe Sonatrach, Toufik Hamdane, a présenté mardi dernier au P-dg du Groupe, une solution pour la récupération d'une dizaine de millions de mètres cubes (m3) de gaz associés par jour, qui serviront par la suite à la vente. Cette solution prévoit, en première étape, une dizaine de millions de m3 de gaz récupérés avant que les volumes augmentent. L'idée est encore en développement et sera discutée le 10 juillet en cours lors d'une réunion des cadres de Sonatrach, a indiqué M. Hamdane avant d'ajouter que le procédé consiste en des changements opérés dans le procédé de traitement du pétrole. Il s'agira de récupérer une partie du gaz qui jusque là était injectée pour faire fonctionner les installations de l'usine de traitement de Rhourde El Baguel. Le P-dg de Sonatrach lors de sa visite sur des sites pétroliers à Hassi Messaoud s'est montré satisfait de l'idée: «Je suis content de voir aujourd'hui ce qui a été fait ici à Rhourd El Baguel. Le fait de pouvoir récupérer une dizaine de millions de m3 jour est une chose importante car nous avons des engagements vis-à-vis des partenaires étrangers, a indiqué M. Ould Kaddour à la presse en marge de sa visite à l'usine de traitement de pétrole de Rhourd El Baguel. Le P-dg de Sonatrach a aussi indiqué que cette démarche permettra de satisfaire aussi bien les demandes, internationale et nationale, notant que celles-ci augmentent fortement en hiver. Ce genre de travaux intelligents mis au point par nos ingénieurs qui nous permet d'honorer nos engagements internationaux et nationaux, a-t-il ajouté. Saluant ainsi ce procédé qui est d'un «impact économique certain», M. Ould Kaddour a expliqué que l'Algérie traverse une période économique extrêmement fragile et compliqué et même très difficile (...) et c'est sur les coûts que nous pouvons augmenter notre productivité et améliorer la compétitivité.» La proposition de récupération des gaz associés présente, en effet, un faible coût. «Notre travaille consiste à chercher des solutions intelligentes pour pouvoir augmenter nos capacités et ceci est un cas d'école», a-t-il ajouté. R. E.