Le feuilleton COA n'en finit pas. La réélection de Mustapha Berraf à la présidence du Comité olympique algérien a encore fait réagir. Et cette fois, c'est le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, qui s'implique, en faisant toutefois attention à ne pas dépasser la ligne rouge tracée par le Comité internationale olympique quant à l'immixtion de l'Etat dans les affaires de ses représentations locales. Le feuilleton COA n'en finit pas. La réélection de Mustapha Berraf à la présidence du Comité olympique algérien a encore fait réagir. Et cette fois, c'est le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi Ould Ali, qui s'implique, en faisant toutefois attention à ne pas dépasser la ligne rouge tracée par le Comité internationale olympique quant à l'immixtion de l'Etat dans les affaires de ses représentations locales. Le ministre se contente de faire œuvre utile en délivrant des conseils à l'adresse du président du COA. Mettant à profit la tribune qui lui était offerte par la cérémonie organisée, samedi soir dernier, par la wilaya d'Alger pour honorer les sportifs de la capitale lauréats au cours de l'exercice 2016-2017, le ministre dira que M. Berraf devrait faire preuve de sagesse «en faisant passer l'intérêt du sport national avant le sien». Mieux, M. Ould Ali lui conseille de se retirer pour «le bien du sport algérien», au lieu de s'obstiner dans le bras de fer l'opposant à des présidents de fédérations sportives algériennes qui rejettent sa réélection. «Si j'étais à la place de Berraf, j'aurais déjà plié bagage pour éviter au sport national cette situation de blocage qui l'expose désormais à un avenir incertain. On a tous vu comment l'Assemblée générale élective s'était déroulée, et le fait que la quasi-totalité des présidents des fédérations refusent d'intégrer le bureau exécutif du Comité olympique et recourent au Tribunal arbitral sportif (TAS), devrait donner matière à réfléchir au président du COA», argue le ministre. Sur sa lancée, M. Ould Ali réitérera son appel au TAS pour qu'il rende le plus tôt possible son verdict au sujet de ce dossier, soit en déboutant les fédérations soit en leur accordant gain de cause. «Ce n'est pas normal de laisser traîner l'affaire tout ce temps», dira-t-il. R. C./APS