Avec la 8e couronne arrachée à Wimbledon sur Marin Cilic, le Suisse est à la tête de 19 titres du grand Chelem. Mais ce qui restera d'important à retenir de ce dernier Wimbledon sera l'invincibilité de Federer qui n'aura concédé aucune défaite dans toutes les manches qu'il a disputées A l'issue de sa victoire en finale du tournoi de Wimbledon, Roger Federer peut désormais prétendre à redevenir numéro 1 Mondial. Bien sûr qu'avec cette troisième place à laquelle il se retrouve il reste quand même du beau linge devant avec en deuxième position l'Espagnol Rafael Nadal et le Britannique Andy Murray inamovible à la première, mais tout cela ne risque pas de le désespérer dans la mesure où les spécialistes du tennis sont unanimes à souligner que s'il garde forme physique actuelle il serait plus que certain qu'il déboulonne de leur piédestal les deux monstres avant la fin de la saison automnale, autrement dit une fois l'US Open de New-York ayant délivré son verdict. Rares étaient pourtant ceux qui se seraient engagés à prédire un tel retour en forme du Suisse distancé de plus de 10 000 points par l'actuel N° 1 au classement ATP. Son parcours depuis le mois de janvier notamment avec la victoire acquise à l'Open d'Australie ne laissait toutefois pas indifférents aussi bien les proches du tennisman que ses milliers de fans lesquels considéraient que 2017 serait incontestablement la meilleure saison du Suisse et sans doute à l'identique de la meilleure de sa carrière, celle de 2006 durant laquelle il avait moissonné pas moins de douze titres, 92 victoires et seulement 5 défaites dont 4 face au seul…Rafael Nadal. Avec la 8e couronne arrachée à Wimbledon sur Marin Cilic dimanche dernier, le Suisse est à la tête de 19 titres du grand Chelem. Mais ce qui restera d'important à retenir de ce dernier Wimbledon sera vraisemblablement l'invincibilité de Federer puisqu'il n'aura concédé aucune défaite dans toutes les manches qu'il a disputées. Ce qui est loin d'être une routine pour un sportif aujourd'hui âgé de 36 ans. Ce succès est d'autant meilleur à savourer parce qu'il intervient à la suite d'une période difficile qu'a eu à traverser le Suisse avec une blessure quasiment handicapante au genou, mais qu'il a, avec un staff médial des plus compétents, su traiter avec le temps quitte pour cela à faire l'impasse sur une partie de la compétition. Ce qui lui avait valu d'ailleurs le net recul au classement général ATP. Pourtant, et sans vouloir jouer les rabat-joie sinon diminuer de la valeur du Suisse, faudrait-il tout de même admettre que son adversaire en l'occurrence Marin Cilic a évolué quelque peu physiquement diminué par la faute d'une ampoule au pied gauche. Et pour des sportifs dont l'essentiel repose justement sur leur capacité à user de leur jeu de jambes pour les appuis, la mobilité, les réflexes, voire les courses autant dire que le jeune Croate n'était finalement pas en possession à 100% de ses capacités physiques. Ce «petit» bobo, Marin Cilic avait pourtant tenu à le cacher alors qu'il le trainait même au cours de la demi-finale. Il devait en effet pour des raisons stratégiques faire en sorte que son adversaire ne le sache pas sinon celui-ci était assuré de partir avec une longueur d'avance et aurait même pu axer son jeu sur le côté physique vulnérable En fait, arrivait à Cilic tout ce qui pourrait l'être à n'importe quel autre tennisman, mais en d'autres circonstances. Autrement dit le Croate contractait ce «bobo» au mauvais jour, c'est-à-dire la finale du tournoi de Wimbledon et contre un monstre des courts à savoir Rodgeur comme est amicalement appelé le Suisse. A un moment du match et au cours d'une pause, le 6e Mondial a éclaté en sanglots non parce qu'il voyait la consécration passer entre les mailles de la raquette, mais beaucoup plus par le fait qu'il ne parvenait pas à gratifier le public de son bon…tennis. Cilic avait fait tout son possible pour donner l'image d'un tennisman qui évoluait en possession de toutes ses capacités physiques sauf qu'il est arrivé un moment où en cours de jeu il avait été obligé de se rendre à l'évidence et faire appel à son kiné. A ce moment précis de la partie, le sort en était jeté et Roger Federer était assuré de gagner le trophée comme son adversaire ne résistant plus à la douleur était obligé de jeter l'éponge. Ceci étant, il parait désormais certain que le N° 1 en titre en l'occurrence Andy Murray ne gardera plus ce statut bien longtemps et comme nous le soulignions précédemment si ce n'est Féderer qui prendra cette place tellement convoitée, mais peut-être Rafael Nadal. A. L.