Durant une semaine, les Sétifiens et les habitants des wilayas limitrophes pourront assister à des soirées animées par des artistes algériens et arabes Le festival arabe de Djemila se déroulera à partir de demain et durera jusqu'au 27 juillet prochain, à proximité de l'antique site de Cuicul, avec à l'affiche des artistes algériens et arabes. Le coup d'envoi de cette 13e édition sera donné demain à 22h, aux rythmes du patrimoine musical de la région avec une cérémonie d'ouverture animée par la troupe Diwan Amer dans le genre Sraoui, Cheb Arres et Hussein Al Deek. Ensuite, tout au long d'une semaine, les Sétifiens et les habitants des wilayas limitrophes pourront assister à des soirées animées, notamment, par des artistes arabes à l'instar de Najwa Karam, le tunisien Saber Rebaï, les chanteurs libanais Saâd Ramadan et Wael Jassar ainsi que l'artiste palestinien Mohamed Assaf. La variété algérienne dans ses différents styles est également à l'affiche avec la participation de Akil Sghir, Hocine Lasnami, Rabah Asma, Cheb Yacine Tigre. Abdallah El Mennai, Fares El Staïfi, Hassiba Amrouche, cheb Mourad, Saleh El Eulmi, Samir El Assimi, cheb Fares, Radia Manel et Imed Amirpar Hakim Salhi, Nora Gnawa, Réda Barbarossa cheb Bilal, Abdou Driassa, Mohamed Rouane et Salma Kouiret. Mohamed Assaf, cheb Anouar, Nada Rayhane et Cheikh Soltane. Le festival est organisé par le commissariat du Festival arabe de Djemila en collaboration avec l'Office national de la culture et de l'information (Onci), avec la participation de l'Entv, l'Enrs, et l'Onda (Office national des droits d'auteur et droits voisins). Il est à noter que, par précautions et pour protéger le site de Cuicul, les soirées musicales se dérouleront à proximité de la célèbre porte de Caracalla. Pour rappel suites à des fissures signalées par des spécialistes en archéologie, la sonnette d'alarme a été tirée pour préserver ce site millénaire classé patrimoine de l'Humanité par l'Unesco. Sur le site officiel de l'organisation mondiale, il est souligné que «Djémila, ou Cuicul, avec son forum, ses temples et ses basiliques, ses arcs de triomphe et ses maisons, à 900 m d'altitude, est un exemple remarquable d'urbanisme romain adapté à un site montagneux». L'Unesco précise également, concernant les besoins en matière de protection et de gestion du site, que la protection du site relève des lois nationales No 90-30 (1990) et No 98-04 (1998), relatives à la protection du patrimoine culturel algérien. Ainsi, tel qu'il est mis en exergue par l'Unesco, la gestion du site est confiée à l'Office de gestion et d'exploitation des biens culturels (Ogebc), dont la mission de gestion courante est dévolue au gestionnaire du site. L'Ogebc est chargé, outre les missions de service public, de protection, d'entretien et de valorisation, de mettre en œuvre le Plan de protection et de mise en valeur du site (Ppmvsa), en coordination avec la direction de la culture de la wilaya de Sétif, dotée d'un service chargé de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine culturel. Les mesures de protection prévues pour préserver le site concernent principalement la construction d'une clôture périphérique, la restauration des mosaïques endommagées et la rénovation du musée de site Bien que la vétusté cause de plus en plus de dégâts au niveau des structures archéologiques fragiles (murettes), les valeurs sont dans l'ensemble bien conservées. Les besoins de financement et d'assistance internationale pour la mise en œuvre du plan de gestion et de mise en valeur, sont encore très importants et sont révisés annuellement. Chaque année, 30 000 visiteurs et quelque 15 000 étudiants visitent le site. S. B.