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Migration illégale : «Un fardeau pour l'Algérie et nous agissons positivement» Bedoui demande aux partenaires internationaux de tenir compte de la situation
Une autre déclaration d'un haut responsable de l'Etat au sujet des migrants arrivés, et qui arrivent encore, de manière illégale en Algérie. C'était jeudi dernier, en marge d'une conférence organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (Cndh), à l'hôtel El Djazaïr (Alger), sous le thème «les défis de la sécurité et l'approche en matière des droits de l'Homme : la réconciliation nationale en Algérie comme exemple». Une autre déclaration d'un haut responsable de l'Etat au sujet des migrants arrivés, et qui arrivent encore, de manière illégale en Algérie. C'était jeudi dernier, en marge d'une conférence organisée par le Conseil national des droits de l'Homme (Cndh), à l'hôtel El Djazaïr (Alger), sous le thème «les défis de la sécurité et l'approche en matière des droits de l'Homme : la réconciliation nationale en Algérie comme exemple». Le ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, s'agissant de l'afflux de migrants en Algérie, a parlé de «fardeau supporté par l'Algérie» et a demandé à ce que les partenaires internationaux en tiennent compte. «Nous demandons aux partenaires internationaux de tenir compte du fardeau qui pèse de plus en plus lourd sur l'Algérie du fait de l'immigration illégale». «Les droits de l'Homme sont un problème global qui nécessite une coordination complète», ajoutera-t-il. Des propos qui sonnent comme une réponse aux organisations et autres parties qui ont vite fait de critiquer l'Algérie pour sa politique de prise en charge des migrants, particulièrement ceux subsahariens. L'arrivée en masse de ces migrants a fini par susciter des inquiétudes au plus haut niveau même si le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé son refus d'abandonner ces «victimes». Il avait assuré qu'une opération de recensement de ces migrants sera lancée prochainement par les services du département de l'Intérieur. De son côté, jeudi dernier, Bedoui a utilisé le mot «fardeau» mais, lui aussi, a rejeté l'idée d'abandonner ces personnes. Cela au nom de la solidarité internationale et des droits de l'Homme. «L'Algérie, en dépit des dangers sécuritaires qui la guettent, veille à une approche humanitaire dans le traitement de la question de l'immigration illégale», a-t-il dit. Et de souligner que «nous supportons un fardeau de plus en plus lourd et nous agissons positivement, en dépit de tous les défis, même si nous pensons que nos partenaires internationaux doivent en tenir compte». Bedoui ajoutera : «Les droits de l'Homme ne sont pas une question d'arbitrage ou de recensement de cas différents les uns des autres, mais plutôt une problématique globale nécessitant une coordination complète entre toutes les parties concernées, en ce sens que la sécurité territoriale est un facteur déterminant dans la concrétisation de la sécurité internationale.» Toutefois, le ministre n'omettra pas de souligner que «l'aspect humanitaire dans le traitement de la situation des victimes des tragédies générées par les conflits est tout aussi important». Le représentant du gouvernement, dans les mêmes déclarations reprises par l'APS, soulignera que «le défi sécuritaire est le baromètre pour mesurer le respect des droits de l'Homme par les nations. Il s'agit d'une équation qui ne peut être appréhendée à travers des cas différents et des constats ne s'appuyant sur aucune réalité concrète. Le gouvernement algérien a adopté les normes les plus exigeantes dans ce domaine». Encore une fois, Bedoui évoquera la coopération avec les partenaires internationaux : «Nous n'hésitons nullement à coopérer avec nos partenaires internationaux dans ce domaine et nous appréhendons la question en étant confiants et libérés de tout complexe.» Y. H.