Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
La Ligue arabe appelle à une action urgente pour la protection du peuple palestinien Réunion extraordinaire de son Conseil, jeudi dernier, sous la présidence de l'Algérie
Le Conseil de la Ligue arabe s'est réuni, jeudi dernier, en session extraordinaire consacrée aux derniers évènements à la mosquée El-Aqsa et à El Qods. La réunion a eu lieu au Caire et c'est l'Algérie qui l'a présidée. Dans son intervention, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a exprimé, au nom de l'Algérie et de la Ligue arabe, toute la colère de la région arabe contre les violations et autres dépassements à la mosquée El-Aqsa et a affirmé sa grande inquiétude quant à l'avenir du peuple palestinien qui n'arrête pas de subir les agressions de l'occupant israélien. Messahel a condamné ces violations, les qualifiant d'extrêmement graves et a lancé un appel à la communauté internationale pour agir en urgence afin de freiner le colon dans ses atteintes aux libertés des Palestiniens, principalement celles de culte. Avant cela, c'est aux pays arabes, membres de la Ligue arabe, que le chef de la diplomatie algérienne a demandé de conjuguer les efforts pour une action commune qui sera à même d'amener le Conseil de sécurité à prendre les décisions qui s'imposent en telle circonstance contre les forces d'occupation israéliennes. Dans le compte-rendu de l'APS, il est rapporté que le ministre algérien a insisté sur la nécessité d'un travail commun pour une action commune à un plus haut niveau : «Nous devons intensifier et unifier nos efforts pour une action collective, urgente et efficace à tous les niveaux, notamment au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU afin de mettre fin aux provocations et pratiques israéliennes contre nos lieux sacrés à El Qods qui tendent à changer la réalité historique et légale et imposer le fait accompli sur le terrain.» Messahel soulignera fortement l'importance de cette démarche pour assurer «l'entière protection du peuple palestinien». Rappelant et dénonçant la mise en place des détecteurs de métaux sur l'esplanade de la mosquée El-Aqsa, entre autres mesures restrictives imposées par les forces d'occupation, qui ont provoqué une réaction virulente des Palestiniens opposés avec fermeté aux tentatives de judaïsation de ce lieu saint et d'autres dans la région, ce qui a donné lieu à des actions de protestation et des confrontations entre les deux parties, qui n'ont pas été sans conséquences (décès de 5 palestiniens), le ministre algérien a considère que «ces actes nous interpellent à poursuivre les pressions et les efforts collectifs pour que ces pratiques israéliennes ne se reproduisent pas», ajoutant, toujours avec insistance, sur la même ordre d'idée : «Ces pratiques ignobles contre le peuple palestinien sur son territoire occupé et contre nos lieux saints, nous obligent à resserrer les rangs de nouveau autour de la cause palestinienne, notre cause principale, qui a toujours été notre préoccupation en tant que nation et Ligue arabes dans notre action politique et diplomatique.» Cela non sans mettre en garde contre les «répercussions internationales de cette grave situation» et le risque sérieux d'une «explosion de la situation avec de graves retombées menaçant la sécurité et la stabilité de la région et du processus de paix». Dans le même ordre d'idées, Messahel rappellera aux Palestiniens, la nécessité d'unifier, eux aussi, les rangs «en vue de faire face aux défis majeurs». A l'occasion, le représentant de l'Algérie réitérera «l'entière solidarité de l'Algérie avec l'Etat frère de Palestine, peuple et gouvernement, et son soutien constant au peuple palestinien et à sa cause juste pour le recouvrement de ses droits légitimes, inaliénables, notamment son droit à l'établissement d'un Etat indépendant avec pour capitale Al Qods». Dans sa déclaration finale, sanctionnant les travaux de cette session extraordinaire, le Conseil de la Ligue arabe a fermement «condamné les violations contre la mosquée d'Al-Aqsa» et a demandé que «ce genre d'actes, porteurs de graves dangers sur le processus de paix dans la région, ne se reproduisent plus». L'organisation panarabe a ainsi lancé un appel à la communauté internationale, essentiellement au Conseil de sécurité de l'ONU, pour «assumer ses responsabilités vis-à-vis du peuple palestinien et de sa cause juste et d'agir d'urgence en vue de garantir sa protection conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité». K. M.