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Alger et le Caire s'engagent à poursuivre la coordination pour la résolution de la crise libyenne Messahel a été reçu hier par le président égyptien Al-Sissi
De retour de Djeddah, dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient, sur instruction du président Bouteflika, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, était hier au Caire pour une visite de deux jours. Il a été reçu par le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a qui il a remis une lettre du chef de l'Etat. Dans le communiqué du département des Affaires étrangères, il est indiqué que les deux parties ont abordé les relations bilatérales, mais aussi celles régionales et ont souligné la nécessité de maintenir les bonnes relations et le travail de coordination pour la résolution des crises dans la région, principalement celle libyenne. «Après avoir passé en revue les relations bilatérales et la situation actuelle dans la région, les deux parties ont mis l'accent sur les relations fraternelles et historiques privilégiées existant entre les deux pays et le souci commun d'œuvrer ensemble au renforcement de la coopération bilatérale dans différents domaines, en prévision de la réunion de la grande commission mixte», lit-on dans le communiqué. Aussi, les deux parties ont-elles souligné «la nécessité de poursuivre la concertation et la coordination entre les deux pays autour des questions nationales et internationales d'intérêt commun, notamment la crise libyenne, afin d'aboutir à la solution politique consensuelle inclusive tant escomptée face aux risques et défis qui se posent au monde arabe, en rejetant toute ingérence étrangère dans les affaires internes des pays». Un objectif et un principe sur lequel insiste l'Algérie, depuis le début du conflit en 2011. Par ailleurs, le communiqué du ministère des Affaires étrangères indique que le Président égyptien a chargé Messahel de «transmettre ses salutations et sa haute considération au président Bouteflika». Lors de cette visite au Caire, le chef de la diplomatie algérienne a eu, bien évidemment, des échanges avec son homologue, Samah Chokri. Il est clair que les discussions ont porté sur les relations bilatérales et l'évolution de la situation politique et sécurité dans toute la région. Un autre communiqué du ministère des Affaires étrangères indique que les deux ministres ont «procédé à une évaluation du processus de coopération bilatérale et à l'examen des voies et moyens de consolidation du partenariat dans différents domaines dans l'intérêt des deux pays et à même de consacrer le caractère stratégique des relations bilatérales privilégiées». Aussi, ont-elles passé en revue «les derniers développements dans la région arabe, particulièrement en Libye, en Syrie et au Yémen et la coordination des efforts en matière de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme violent, outre l'évolution des relations entre les pays arabes notamment en raison des tensions marquant les relations entre les pays arabes frères au Proche-Orient». Le même communiqué ajoutera que les deux parties ont souligné «l'importance de poursuivre la coordination entre les deux pays autour de la crise libyenne en vue de rapprocher les vues des belligérants libyens et garantir un climat propice à une solution politique consensuelle globale». La réforme de la Ligue arabe était aussi au menu. «La rencontre a également permis de réaffirmer l'importance de la coordination entre les deux pays en vue de relancer le processus de réforme de la Ligue arabe et de consolider l'Union africaine (UA)», lit-on encore dans le communiqué. K. M.