Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a reçu, jeudi dernier, l'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, qui a pris ses fonctions, début juin dernier, au poste qu'il a déjà occupé entre 2008 et 2012. Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a reçu, jeudi dernier, l'ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, qui a pris ses fonctions, début juin dernier, au poste qu'il a déjà occupé entre 2008 et 2012. Au court de cette première rencontre, le ministre et l'ambassadeur ont discuté des moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de la communication, a indiqué un communiqué du ministère. La discussion s'est appesantie sur la «nécessité d'impulser une nouvelle dynamique en matière de coopération entre les deux pays dans le domaine de la formation des journalistes», précise le communiqué. A ce propos, M. Kaouane a «émis le souhait de relancer ce volet des échanges en mettant à profit les accords-cadres qui ont déjà été signés», ajoute-t-on. Rappelant l'«importante» demande en formation qui s'exprime, dans différents domaines d'expertise journalistique et technique, à la radio et à la télévision, le ministre s'est dit «optimiste et confiant quant à la somme des actions qui peuvent se concrétiser, dans ce cadre, entre les deux pays», surtout que «le cadre institutionnel a déjà été préparé avec la somme des accords sectoriels et des accords et protocoles interentreprises», a-t-il noté. En réponse, M. Driencourt, après avoir rappelé l'initiation d'opérations ponctuelles de formation, «a convenu qu'elles doivent se poursuivre selon les engagements déjà pris sur le plan institutionnel, et a parlé de volonté de diversification de la formation dans plusieurs domaines inhérents à la communication et à l'information, que ce soit dans la presse écrite, l'audiovisuel ou l'univers numérique», indique le ministère. MM. Kaouane et Driencourt ont, à ce titre, «convenu que l'université et les instituts spécialisés auront un rôle important à jouer en la matière». «Les questions de régulation audiovisuelle et de mise à niveau numérique ont été également abordées durant cette rencontre, qui pourraient, selon une perception commune, profiter d'une volonté très forte de coopération entre les deux pays», relève le communiqué. Par ailleurs, M. Kaouane n'a pas manqué de «porter à la connaissance de l'ambassadeur les attentes des journalistes algériens concernant la prise en charge des visas et leur souhait de voir optimiser les délais de traitement de leurs dossiers», conclut le communiqué. Pour rappel, le ministre avait reçu la vieille l'ambassadeur d'Espagne en Algérie, Santiago Cabanas, avec lequel il avait évoqué «les relations bilatérales et de coopération entre les deux pays et d'envisager, à l'aune de leur excellence, des perspectives autrement plus engageantes en matière d'échanges multisectoriels, tout particulièrement dans le secteur de l'information et de la communication», a rapporté le ministère. M. Kaouane a ainsi émis le vœu de voir ouvrir un bureau de l'agence espagnole EFE à Alger, comme l'APS qui a un bureau permanent à Madrid, ce qui contribuerait, a-t-il relevé, à une «intensification constructive» de la circulation de l'information entre les deux pays. L'ambassadeur a expliqué que cet état de fait est dû à des considérations purement et strictement économiques internes de l'EFE, mais qui pourraient être revues avec l'amélioration globale de la situation économique et budgétaire. M. Cabanas a insisté sur la grande volonté de son pays de renforcer les échanges et la coopération avec l'Algérie aussi bien sur les plans économiques et commerciaux que socioculturels. Il en voudra pour preuve les deux instituts Cervantès qui sont très actifs à Alger et Oran. M. Kouane évoquera également la question des interférences radioélectriques entre l'Algérie et l'Espagne en insistant «sur la nécessité de prendre en charge ce problème». Les diffuseurs espagnols «doivent prendre les mesures nécessaires pour être en conformité avec la réglementation de l'Union internationale des télécommunications (UIT)», dira le ministre. Le diplomate espagnol prendra acte et exprimera «son adhésion à la nécessité de voir aboutir un tel dossier dans le respect de la réglementation internationale et au nom des liens forts d'amitié et de coopération qui unissent les deux pays», conclut le communiqué. R. C./APS