Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, hier matin, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, s'est exprimé sur plusieurs questions de l'actualité nationale, notamment l'organisation des élections présidentielles, la crise économique mondiale, les relations internationales et la problématique sécuritaire. Il a également été entraîné sur le terrain culturel sur lequel il se prononcera en évoquant le grand événement de l'année qui n'est autre que le Festival panafricain d'Alger qui se déroulera du 5 au 20 juillet prochain. «Ce qui ressort de la commission nationale que j'ai dernièrement présidée, c'est que nous sommes dans la phase des contacts et des facilitations d'acheminement.». Rappelant que plus de 40 pays membres de l'Union africaine ont déjà confirmé leur participation, Ahmed Ouyahia a, sur un ton nostalgique, confié qu'il avait eu à vivre, étant jeune, le Panaf de 1969 avec un «énorme plaisir» et qu'il espérait, à cet effet, que les nouvelles générations trouveraient dans cette nouvelle édition les même sensations de fête. L'essentiel serait surtout, selon ses propos, que ces nouvelles générations aient l'occasion de «découvrir la profondeur africaine de leur, culture». Pour rappel, plus de 8 000 personnes sont attendues dans la capitale pour cette deuxième édition du Festival panafricain d'Alger. Le montant alloué par l'Etat algérien pour l'organisation de l'événement est de 5,140 milliards de dinars. Pour le bon déroulement des événements, il manque un demi-milliard de dinars que le comité exécutif compte se procurer par le biais du sponsoring. Toutes les festivités seront gratuites et se dérouleront dans des espaces fermés et publics tous réquisitionnés durant le festival. Pour ce qui est de l'hébergement des 8 000 participants prévus, toutes les structures hôtelières et les résidences universitaires et étatiques seront mobilisées sans compter la réception prochaine du Village des artistes de Zéralda qui a accaparé 70 % du budget global de la manifestation (3,5 milliards de dinars), un village d'une capacité d'accueil de 2 500 lits qui pourront être exploités après le festival. Les détails des activités au programme révèlent des chiffres éloquents : 200 publications prévues, 300 spectacles de musique et de danse, 15 pièces théâtrales nationales et 12 africaines, réalisation de 5 documentaires et de 12 courts métrages, présence de 100 troupes du sud du pays… F. B.