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Après la sensibilisation, des sanctions pour la dissuasion
Le sachet noir est toujours utilisé par les commerçants
Publié dans La Tribune le 25 - 03 - 2009


Photo : Sahel
De notre correspondant à Bouira
Nacer Haniche
En dépit des opérations lancées sur le terrain pour l'éradication du sachet en plastique non conforme, et après la traque menée à travers une grande publicité du secteur de l'environnement, relayée par un travail de sensibilisation médiatique, depuis 2005, où les méfaits et les dangers sur l'environnement et la santé des populations par l'utilisation du sachet non biodégradable ont été mis en exergue, le sachet en plastique continue d'être utilisé par les ménages et les commerçants pour l'emballage des produits alimentaires.
Les sachets envahissent le paysage
Après usage, ces sachets reviennent de plus belle réoccuper les espaces perdus dans les champs agricoles, les oueds, sur les trottoirs, les arbres où il s'installe et s'incruste solidement dans les branches et remplace les fruits, jusqu'à ce que les passants disent avoir aperçu «des arbres sachetiers». Au niveau des décharges, ces sacs nocifs pour la santé participent à l'enlaidissement de l'environnement déjà menacé par toutes sortes de rejets gazeux et de déversements des eaux usées. Au grand regret de nombreux citoyens, qui avaient cru que les textes de loi concernant la suppression définitive du sachet noir allaient apporter du nouveau dans la protection de l'environnement et de leur santé. Rencontrée dimanche dernier lors de la célébration de la Journée mondiale de l'eau organisée par ce secteur et l'ONA, une responsable de l'inspection de l'environnement a déploré le fait que le sachet noir soit encore utilisé. Elle a précisé que cela est dû aux habitudes des citoyens qui continuent de demander le sachet noir comme emballage discret des denrées alimentaires qu'ils achètent dans les magasins. Notre interlocutrice a indiqué que son secteur avait signé des conventions avec les fabricants interdisant la production du sachet en plastique non biodégradable. «Les textes sont clairs, il faut que les fabricant utilisent une matière vierge et non toxique. Le sachet doit comporter le sigle alimentaire, les coordonnées du fabricant et le code barre.» En 2008, une inspection a été menée auprès de 70 commerçants avec la collaboration des services de sécurité pour interpeller et avertir les commerçants qui continuent d'utiliser cet emballage. Questionnée sur la provenance du sachet non conforme utilisé par les commerçants, la responsable ajouta qu'«il n'y a aucun fabricant de sachet plastique à Bouira. Les commerçants sont approvisionnés en sachets par un circuit informel et par des fabricants qui travaillent au noir». En plus des quelques actions de contrôle et d'inspection au niveau de la wilaya, le secteur a entrepris plusieurs démarches auprès des opérateurs économiques en les incitant à changer de production, c'est-à-dire de produire du sachet selon les nouvelles normes environnementales qui interdisent la couleur noire à l'origine du danger du sachet en plastique dans l'emballage des aliments, fruits et légumes, etc.Selon les dernières statistiques, la wilaya de Bouira produit quotidiennement environ 406 t de déchets ménagers (0,60 kg/jour par habitant), auxquelles s'ajoute une masse considérable de déchets industriels et ceux provenant des entreprises, des huileries, des établissements de service et des commerces. Les études de 2008 font état de 250 t de déchets acheminées vers les décharges communales, soit un taux de traitement de 61,67%. Cette situation s'explique par le fait que la wilaya regroupe des localités en majorité de type rural et qu'il existait près de 1 000 hameaux où les déchets ne sont pas collectés, à cause du manque de moyens humains et matériels et vu l'absence d'un schéma de gestion des déchets. Ces contraintes ont fait que l'environnement de la wilaya de Bouira subit les conséquences négatives de la prolifération es dépotoirs sauvages le long des routes, des voies publiques, des lits d'oued, des terres agricoles, rendant inefficientes toutes les actions menées par les autorités. Au niveau national, la loi 01-19 fixe les moyens de prévention pour la réduction des déchets nocifs à la source, en prévoyant des dispositifs pour le tri des déchets, la collecte, le traitement et leur valorisation par leur transformation. Ces dispositifs ont été suivis par plusieurs campagnes de sensibilisation en direction des citoyens et la réalisation d'un centre d'enfouissement technique (CET) destiné à l'acheminement des déchets émanant des communes de Haïzer, de Taghzout et de Bouira. Ainsi, les services communaux ont introduit une taxe de déchets ménagers pour chaque habitant, notamment dans les quartiers urbanisés. Cette taxe est considérée par les autorités comme une contribution des citoyens à l'effort de l'Etat visant à l'amélioration du cadre de vie de la population, mais dans certains quartiers de Bouira, des habitants non satisfaits de la prestation de services offerte en matière de ramassage des ordures ménagères ou d'aménagements urbains préfèrent de ne pas payer cette taxe. Certains d'entre eux affirment que le camion de ramassage ne passe qu'une fois par semaine dans leur quartier alors que d'autres se disent satisfaits. Par ailleurs, les mêmes services ont élaboré un plan de gestion des déchets spéciaux qui convient à tous les établissements sanitaires du secteur de Bouira. Concernant les grands pollueurs potentiels, il faudrait noter que, dans le cadre de la protection de l'environnement, une station d'épuration des eaux industrielles installée sur le bas côté du complexe s'occupe du traitement des rejets qui comportent des produits chimiques et toxiques.
Un complexe de détergents exemplaire
Selon les responsables, l'eau qui provient du complexe industriel est canalisée dans des bassins de dessablage et subit des opérations d'homogénéisation et de démoussage pour permettre son traitement physique. L'eau, une fois purifiée, sera recueillie au niveau de l'unité de production pour sa réutilisation. La station d'épuration des eaux du rejet du complexe de détergents de Sour El Ghozlane a une capacité de traitement de 600 m3/jour et dispose de moyens de sécurité industrielle adéquats pour protéger les travailleurs des effets de coagulation du phosphate, de l'acide et d'autres produits chimiques toxiques par leur manipulation. Toujours dans le domaine de la lutte contre la dégradation de l'environnement, ce complexe de détergents vient d'acquérir d'autres équipements, des batteries destinées à purifier l'air des poussières qui émanent du complexe et en même temps empêcher la déperdition de la poudre qui
sert de matière importante dans la production des détergents.


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