Photo : Riad Par Ali Boukhlef «Toutes les mesures garantissant une élection présidentielle transparente et le respect du choix du peuple ont été prises.» Yazid Zerhouni, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, est plus que rassurant quant à l'élection présidentielle du 9 avril. Le ministre, qui s'est exprimé hier lors d'une conférence de presse en présence des médias africains devant participer au Festival panafricain, a précisé que l'opération d'assainissement des listes électorales «est une autre garantie» pour un scrutin transparent. Il a également abordé les moyens mis en place pour la réussite de cette élection qui suscite de plus en plus de polémiques qu'il trouve d'ailleurs «exagérées», selon l'APS. «Nous avons mis en place un système informatique dans l'ensemble des communes qui permet d'éviter les doublons des noms dans les listes», a-t-il dit, ajoutant : «Aujourd'hui, je peux vous dire que la révision des listes électorales a atteint des proportions considérables avoisinant les 95%.» Toujours dans le chapitre des garanties, Zerhouni a rappelé la possibilité donnée aux candidats d'avoir des observateurs dans les commissions de surveillance. Mais les garanties du bon déroulement d'une élection ne sont pas que techniques. Elles sont aussi d'ordre sécuritaire. Là, le premier responsable de la sécurité interne du pays a nié l'existence de «mesures spéciales» mais parle plutôt de «dispositions particulières». «Des dispositions particulières prises dans ce genre d'événement ont été mises en place, avec les mêmes équipements et effectifs existant», a-t-il souligné. Concernant le déroulement de la campagne, il a affirmé : «Nous sommes à la première semaine de la campagne électorale et j'estime que le niveau des activités dans ce cadre a atteint un niveau appréciable.» «Les candidats activent dans une atmosphère empreinte de liberté d'expression», même si, a-t-il déploré, quelques candidats, dans certains cas, «exagèrent dans leurs thèses», estimant cependant qu'ils ont «toute la liberté pour le faire», en référence certainement aux accusations selon lesquelles l'administration et la télévision aident le candidat Abdelaziz Bouteflika.