Synthèse de Mekioussa Chekir Poursuivant sa tournée nationale dans le cadre de la campagne électorale pour le compte de la présidentielle du 9 avril 2009, le candidat du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, était hier à Djelfa et Tiaret pour y animer deux meetings électoraux dans lesquels il s'est adressé aux populations locales de ces wilayas pour leur expliquer le contenu de son programme électoral. La veille, il avait animé son deuxième meeting à Bou Saada (M'sila), à l'issue duquel il a exprimé son «satisfecit» quant au bilan des meetings et des actions de proximité qu'il a animés à travers la plupart des wilayas de l'Est du pays depuis l'entame de la campagne électorale. Le candidat Touati, qui animait une conférence de presse, a ajouté que «le FNA a réussi avec des moyens matériels et financiers modestes à sillonner 16 wilayas de l'Est du pays et à faire connaître son programme contenant différentes approches pour résoudre les problèmes du citoyen et du pays, notamment à travers le rétablissement de la confiance entre gouvernant et gouverné». Il a fait part, à l'occasion, de l'attachement de son parti à opérer le «changement» par la sensibilisation des citoyens à la nécessité de voter en force. Tout en rejetant la thèse selon laquelle le résultat de l'élection «est connu d'avance», M. Touati a appelé les médias à rejeter cette allégation qui décourage le citoyen à accomplir son devoir électoral. La situation du pays ne saurait être changée «si l'on ne s'en remet pas à l'autorité du peuple», a dit M. Touati, pour qui «le rétablissement de la confiance entre l'Etat et le peuple renforcera la crédibilité de cet Etat au double plan intérieur et extérieur». Le candidat a estimé que «le discours de son parti qui évoque avec objectivité les problèmes de la société est convaincant», s'engageant au cas où il serait élu à la magistrature suprême du pays à «amender la Constitution et à consacrer l'indépendance de la justice, de sorte que tout responsable, y compris le chef de l'Etat, puisse être poursuivi» en cas de faute. S'agissant de l'animation de la campagne électorale à l'étranger, le candidat du FNA à la présidentielle d'avril prochain a précisé que sa formation politique a ouvert des bureaux en France, en Espagne, en Egypte, en Belgique et au Canada, ajoutant que «des activités ont été lancées depuis le début de la campagne pour expliquer le programme du parti aux membres de la communauté algérienne».