Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
«Ceux qui ont voté pour la révision constitutionnelle ne représentent que leurs personnes» Tout en rappelant la participation du FNA à la future présidentielle, Moussa Touati affirme :
Photo : Riad Par Mekioussa Chekir «Ceux qui ont voté pour la révision constitutionnelle ne représentent que leurs personnes !» a affirmé, hier, le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, lors d'une conférence de presse animée au siège du parti à Alger. Au nombre de six dissidents, les parlementaires en question se sont excusés d'avoir voté en faveur du projet de révision du texte fondamental, lequel vote avait été soumis le 12 septembre dernier aux membres des deux chambres du Parlement. «La majorité des parlementaires s'en est tenue à ses engagements partisans» soutient le conférencier qui remettra en cause, sans le citer, l'esprit d'allégeance et d'adhésion au FNA du député «qui a tenté de détourner les autres en les convainquant de voter pour la révision constitutionnelle». Il s'agit, assure le président du FNA, d'un transfuge du Mouvement pour la société et la paix (MSP) puis d'El Islah et qui a «atterri» au FNA moins de six mois avant les dernières élections. «Sans savoir comment, la justice avait décidé de lui octroyer le droit de se porter candidat aux dernières législatives.» Le conférencier se défend, dans ce contexte, de l'existence d'un quelconque mouvement de dissidence au sein de son parti. Tout en réaffirmant l'engagement de sa formation politique dans la future course électorale, Moussa Touati a annoncé l'organisation d'une conférence nationale, le 18 décembre prochain à Alger, regroupant les membres du bureau national et des bureaux de wilaya. Cette rencontre, a-t-il précisé, servira à préparer les structures du parti à l'événement de la présidentielle de 2009 pour lequel le FNA compte s'y engager non pas pour participer uniquement mais pour apporter un changement profond. Celui, expliquera-t-il, qui revalorise le citoyen algérien et instaure un système basé sur l'équité et la justice sociale. «Nous sommes un parti populaire qui ouvre ses portes à toutes les franges de la société et non un parti du pouvoir. Notre discours est simple et convaincant et c'est ce qui explique notre succès. Nous n'avons aucun appui de l'étranger et nous travaillons dans la transparence pour le bien-être du citoyen», assénera le conférencier qui rappellera, non sans satisfecit, les «surprises» que n'a eu de cesse de créer sa jeune formation politique depuis sa création et qui est devenue la seconde force politique du pays à l'issue des élections législatives de 2007.