Synthèse de la Rédaction nationale Le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) vise «une approche purement économique», a déclaré hier à Aïn Témouchent, M. Tayeb Louh, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Ce dispositif vise ainsi, a-t-il signalé en marge de sa visite de travail dans la wilaya, «une production ou une réalisation concrète induite par ce travail», avant de préciser que «l'approche sociale a été écartée». «D'ailleurs, a-t-il indiqué, sans fiche technique précise aucune collectivité locale ne bénéficiera de projets», soulignant que «ces projets doivent laisser, à l'issue de leur matérialisation, quelque chose de concret pour la commune». Il s'agit, selon le ministre, d'un plan d'action pour la promotion de l'emploi, d'où la nécessité de maîtriser, et l'ouvrage et le nombre de jeunes qui seront rémunérés selon le salaire minimum garanti (SMIG) de 12 000 DA. Abordant le deuxième aspect du DAIP, à savoir la création de l'activité économique par le biais de l'ANSEJ ou de la CNAC, M. Tayeb Louh a indiqué que ce domaine fait l'objet «d'une étude, au niveau de son département, pour aider les jeunes promoteurs de l'ANSEJ en difficulté financière». Tout en précisant que cette aide s'effectuera «après étude au cas par cas», le ministre a signalé que «le taux avancé par les banques ne dépasse pas 12% des investissements. Il s'agit d'un nombre minime». Après avoir rappelé les efforts de modernisation du secteur des assurances sociales, tant en matière d'infrastructures que de prestations de services, M. Tayeb Louh a signalé que la carte Chifa «devient de plus en plus un outil de modernisation de ce secteur et de changement des mentalités des cotisants sociaux». A ce jour, a-t-il ajouté, ce système a été introduit dans 17 wilayas avant sa généralisation en 2011». Le nombre de bénéficiaires dépasse, actuellement, les trois millions pour plus d'un million de cartes distribuées dans les 17 wilayas. Les secteurs de l'emploi et de l'inspection du travail ne sont pas en reste, a poursuivi le ministre, puisque ces quatre dernières années ont été consacrées à la réalisation de sièges et leurs équipements afin de leur permettre de «jouer pleinement leur mission de contrôle notamment». M. Tayeb Louh s'est également penché sur les efforts consentis en matière de la protection des archives des dossiers des retraités. A cet égard, trois centres régionaux ont été ouverts, respectivement à Oum El Bouaghi, Aïn Témouchent qui sont «opérationnels» et Ghardaïa en cours d'équipement. Ces structures bénéficient d'une «grande attention tant en matière d'équipements technologique de pointe que d'affectation de personnels qualifiés dans le domaine des archives», a-t-il conclu.