De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar L'Organisation nationale des enfants des moudjahidine (ONEM) a animé, jeudi mati dans la daïra de Boutlélis, un grand meeting populaire en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika. La rencontre, qui a eu lieu dans la salle des actes de la maison des jeunes, a été précédée par une procession dans l'artère principale de cette localité. En présence d'un nombre important de citoyens, notamment des femmes et d'anciens moudjahidine, les responsables de l'organisation de Khalfa Mbarek à Boutlélis se sont relayés à la tribune pour expliquer l'importance du choix porté sur Abdelaziz Bouteflika. Tout d'abord, c'est le maire de la ville de Boutlélis qui annoncera la couleur en énumérant «toutes les réalisations et les acquis entrepris par le président à l'issue de cette décennie. Nul ne peut renier le développement auquel a abouti notre pays en l'espace de quelques années seulement. C'est pour cela que nous avons choisi Bouteflika». De son côté, le représentant des moudjahidine à Oran a estimé que «Bouteflika est le seul candidat à pouvoir apporter un plus à ce pays et continuer ce qu'il a commencé. Il faut nous donner la chance à nous, pas à lui de développer notre pays et le construire de nouveau. Il a commencé un programme, il faut qu'il le termine», s'exclamera-t-il avant d'aborder le passé révolutionnaire de Bouteflika, «peu connu» des Algériens. «C'était un kamikaze pas comme ceux d'aujourd'hui qui tuent leurs frères. C'était un vrai révolutionnaire. Qui savait que Bouteflika était entré en France avec un faux passeport ? C'était un grand risque qu'il avait pris». De son côté, le secrétaire de daïra de l'ONEM, M. Bakhti Brahim, a estimé de son côté que le choix de son organisation «s'est porté sur le candidat Bouteflika pour des raisons évidentes. Nous ne pouvions pas trouver de meilleur candidat. Les cinq autres réunis ne valent pas ses talents et sa maîtrise de la situation. En l'espace de quelques années seulement il a réalisé ce que plusieurs présidents n'ont pu faire depuis l'indépendance», dira-t-il, avant d'appeler les présents à «voter massivement le jour du vote et à inciter autour de vous les membres de votre famille, les voisins et les personnes que vous connaissez à faire du 9 avril une vraie fête de la victoire du candidat de l'Algérie». Cette rencontre a été clôturée par la dégustation d'un couscous.