Photo : Zoheïr De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Un regroupement des cadres syndicaux du secteur des œuvres universitaires de la wilaya d'Oran a été organisé, hier, dans la résidence universitaire Zeddour Brahim II de jeunes filles. En présence du secrétaire général de la Fédération nationale de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique, de la culture et de la communication, Mr Driss Lahcene, les personnes présentes ont réitéré leur attachement à la démarche du président de la République. Dans son allocution d'ouverture, Drissi a estimé que «l'Algérie a besoin de gens honnêtes et sincères. Bouteflika en est un. C'est un chevalier comme il n'y en a pas de nos jours. Les autres candidats ne font pas le poids par rapport à lui». Il appellera, par ailleurs, les présents à aller voter massivement le jour du vote, déclarant que «l'abstention est un acte de lâcheté. De son côté, le sénateur Mohamed Mébarki du RND a estimé que «le choix des travailleurs est judicieux. Bouteflika est de loin le meilleur candidat. C'est le seul qui a un bilan et un bilan positif. Une décennie de réalisations et de programmes de développement du pays», a-t-il martelé devant un parterre de syndicalistes, de directeurs de cités universitaires, d'enseignants et autres. Il citera, à ce sujet, lui qui a été recteur d'université à deux reprises, «l'évolution fulgurante qu'a connue l'université algérienne depuis 1999. Le nombre des universités est passé de 19 à plus d'une trentaine sans compter les centres universitaires et autres cités universitaires dont le nombre a quintuplé pour ne dire plus. Le nombre des étudiants est également passé de 600 000 à plus d'un million». Mebarki a mis en garde contre «le piège de la facilité. Celui de se dire : Bouteflika va passer haut la main. Ça, on le sait, mais ça ne nous empêche pas de lui assurer le meilleur score et le meilleur taux de participation». Et de s'en prendre aux tenants de l'abstention. «Nous entendons ces jours-ci des cris de sirènes qui nous parlent d'abstention et autres, ce sont ceux-là mêmes qui étaient à Paris Saint-Germain en train de demander d'affamer le peuple algérien en pleine crise en lui imposant l'embargo. Les Algériens doivent rester mobilisés et veiller à ce que le jour du vote tout le monde aille aux urnes et accomplisse son devoir national et patriotique», dira-t-il avant d'ajouter : «Dans ces temps de crise mondiale aggravée, l'Algérie a besoin d'un homme fort de l'envergure de Abdelaziz Bouteflika.» Il estimera également que «la campagne électorale doit être un temps fort dans notre évaluation et celle des programmes réalisés par son Excellence». De son côté, le représentant de la permanence de Bouteflika à Oran, Abdelhak Kazi Tani, a exhorté l'assistance «à intensifier les actions de proximité et à revitaliser la campagne électorale en faveur du candidat du peuple algérien». Il lancera un appel à tous les Oranais afin qu'ils viennent venir soutenir le candidat du consensus populaire et lui exprimer leur gratitude le jour du meeting qui se tiendra jeudi à Oran. M. O. Les commerçants et artisans de la wilaya de Mostaganem sont en colère. Pour cause, Djamel Ould Abbes qui avait promis d'assister à leur rencontre la veille leur a fait faux bond. Ils apprendront après plusieurs heures d'attente que le ministre de la Solidarité est parti à Aïn Témouchent. Prévue dans une salle où les artisans et les commerçants voulaient exprimer leur soutien au candidat Bouteflika en plus des problèmes à soulever avec le ministre de la Solidarité, ils finiront par se rendre à l'évidence qu'ils «n'intéressent pas le ministre». Fort heureusement, les responsables de la permanence électorale de Bouteflika étaient là pour pallier cette grave défaillance. Les commerçants ne décolèrent pas.