La hausse inqualifiable des prix des produits alimentaires de large consommation n'a pas laissé de marbre le candidat à l'élection présidentielle de jeudi prochain, M. Ali Fawzi Rebaïne du parti Ahd 54. A l'occasion de sa visite dans la wilaya de Boumerdès, hier, relatée par Algérie presse service (APS), M. Rebaïne a souligné la nécessité d'améliorer les conditions sociales des citoyens et d'œuvrer à faire baisser les prix des produits alimentaires de large consommation. Dans le cadre de ses rencontres de proximité avec les électeurs dans les différents quartiers de la commune de Boudouaou, M. Rebaïne a souligné la nécessité d'une action d'urgence pour désamorcer la bombe sociale à retardement. Pour lui, les autorités doivent impérativement intervenir face à cette hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires de base. Le candidat de Ahd 54 a, en outre, mis en garde contre les «graves répercussions» de la hausse des prix sur la situation sociale, citant à titre d'exemple le prix de la pomme de terre qui a grimpé à 100 DA le kilogramme. Pour M. Rebaïne, cette situation est étonnante et suscite des interrogations. «Comment peut-on à la fois expliquer la hausse des prix des produits alimentaires par les importantes précipitations de pluie et la sécheresse ?» s'est-il interrogé. Il a, par ailleurs, incité les jeunes, rencontrés dans les cafés populaires de la commune, à «garder l'espoir, à rester en Algérie et à ne pas s'aventurer dans l'émigration ou la ‘‘harga'' aux conséquences incertaines». «Afin de changer la situation actuelle, il faut voter et faire le bon choix», leur a-t-il suggéré. Le candidat de Ahd 54 a également évoqué les réformes qu'il envisage d'apporter dans les secteurs de l'éducation et de la justice et les mesures visant à assurer la relance de l'économie nationale. Evoquant le chômage, il a relevé que «l'absence d'une structure officielle pour le recensement des chômeurs et l'analyse réaliste de la situation a fait que les chiffres fournis à ce sujet sont remis en cause». A cet égard, il a appelé les citoyens à œuvrer au changement de la situation par «des moyes pacifiques» notamment à travers une forte participation au scrutin de jeudi prochain qui constitue «un tournant décisif pour le peuple algérien et pour le pays». Il a déploré, par ailleurs, «le fait de ne pas avoir été associé aux préparatifs du scrutin pour ce qui concerne la communauté algérienne à l'étranger». Dans le même cadre, il s'est interrogé sur la raison de la non-installation d'une commission de surveillance de l'élection présidentielle à l'étranger, soulignant que «le problème de la fraude se pose aussi bien à l'étranger qu'en Algérie».