Synthèse de Ghada Hamrouche à deux jours de la fin de la campagne électorale, M. Ali Fawzi Rebaïne, candidat à la présidentielle 2009 de Ahd 54, a plaidé à partir de l'est du pays pour une équitable répartition des richesses du pays. «Les richesses dont dispose l'Algérie doivent être réparties équitablement entre les citoyens algériens, et particulièrement parmi les catégories démunies», a indiqué M. Rebaïne, lors d'un meeting animé dans la commune de Ferdjioua. M. Rebaïne, selon ce discours rapporté par l'agence de presse algérienne (APS), a estimé que le peuple algérien a le droit «de profiter des richesses de son pays et d'y vivre avec dignité». Pour Rebaïne, la situation «précaire» qui caractérise le quotidien des citoyens, est «provoquée volontairement par le pouvoir en place dans le but d'écarter le citoyen de la scène politique». Il évoquera à cette occasion «la hausse des prix des produits alimentaires de base» à laquelle l'Etat tente de faire face à travers la subvention des prix. «La réalité est tout autre», a soutenu M. Rebaïne en expliquant que ce «qui est concédé d'une main est toujours récupéré de l'autre». Face à cet état des lieux, M. Rebaïne s'est interrogé également sur les motivations de certaines parties à rester au pouvoir en dépit de «l'échec de leurs politiques». Il appellera, dans ce sillage, les électeurs à «exprimer, le 9 avril prochain, leur rejet». C'était aussi l'occasion d'appeler les électeurs à voter en sa faveur, soulignant que les propositions scientifiques contenues dans son programme «représentent la solution à la crise multidimensionnelle que vit l'Algérie». M. Rebaïne a évoqué en outre les réformes qu'il compte mettre en œuvre, en cas de victoire. Parmi ces réformes, il a cité l'indépendance de la justice, la concrétisation de l'Etat de droit, la promotion de l'éducation et de l'enseignement et la réhabilitation de l'enseignant. Le chômage a également été mis en exergue dans le programme du candidat Rebaïne. Il dénoncera, dans ce sillage, le «phénomène qui consiste à réserver des postes d'emploi par téléphone», en d'autres termes les passe-droits qui privent les enfants du simple citoyen d'aspirer à obtenir un de leurs plus simples droits. Celui de travailler un jour.