Synthèse de Ali Boukhlef Les Algériens d'Europe se rendent, comme leurs concitoyens du reste du monde, aux urnes accomplir leur devoir électoral pour la présidentielle. Il en est ainsi des Algériens de Belgique et de Suisse. «Le scrutin se déroule dans de bonnes conditions et la délocalisation des bureaux a facilité l'opération de vote pour les citoyens algériens, qui ne sont donc pas obligés de se déplacer», a indiqué le consul général d'Algérie en Belgique, M. Abdelmadjid Naamoune, qui qualifie le rythme de participation en ce premier jour de ce scrutin «de bonne affluence». Dans ce pays, plus de 22 000 électeurs y sont inscrits. En Belgique, les électeurs viennent voter dans plusieurs bureaux, notamment Liège, Bruxelles et Charleroi. Mais ils viennent aussi du Luxembourg, le Duché voisin.Un jeune homme habitant le Luxembourg, Karim Aknine, dira à cet égard : «Pour moi, voter c'est un devoir civique et national envers mon pays, auquel je reste attaché pour toujours.» Président d'une association d'aide aux enfants, ce jeune cadre financier de 29 ans, diplômé de l'université du Luxembourg, espère que «l'Algérie poursuive son oeuvre de développement et que sa place au niveau international soit plus élevée». «Durant la dernière décennie, en Algérie de grands projets de développement ont été réalisés et la paix a été retrouvée», a-t-il souligné avant d'exprimer sa «fierté» d'être Algérien. Pour le deuxième jour, les Algériens de Suisse continuent à se rendre aux urnes, selon l'APS. La journée de samedi a connu une affluence relativement plus importante, «plus de 100 électeurs avaient déjà mis leur bulletin dans l'urne, à la mi-journée», selon M. Mustapha Taibi, consul adjoint à Genève et président du bureau de vote de Lausanne, c'est dans «l'après-midi de dimanche que les électeurs devraient être plus nombreux», fera remarquer le même responsable, ajoute la même source. «Beaucoup de gens prennent tout leur temps pour sortir de chez eux», explique Nouredine Madani, un opérateur en produits pharmaceutiques, Lausannois depuis 16 ans. Il affirme que son déplacement vers le bureau de vote pour y accomplir son devoir est «un acte de liberté». Le même rythme est observé dans d'autres régions d'Europe, à l'image de l'Espagne, de l'Italie et de la Grande-Bretagne, même si l'affluence n'est apparemment pas aussi importante qu'au premier jour.