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Les représentants des candidats soutiennent la politique extérieure de l'Algérie S'exprimant à l'émission «Alternatives et propositions» de la Chaîne I
Des représentants des candidats à la présidentielle ont exprimé, hier, leur soutien «total» à la politique extérieure de l'Algérie. Intervenant à l'émission «Alternatives et propositions» de la Chaîne I de la radio nationale consacrée à la «politique extérieure de l'Algérie et son positionnement dans les espaces diplomatiques», ils ont souligné l'impératif règlement du conflit du Sahara occidental et appelé à la redynamisation de l'Union du Maghreb arabe (UMA), saluant le rôle de l'Algérie et ses efforts visant le règlement des conflits dans la région du Sahel. Le représentant du candidat Fawzi Rebaïne a qualifié de «moderne» l'approche de l'Algérie en matière de politique extérieure et appelé à l'édification de «l'Union des peuples maghrébins» garante de «l'Union des Etats maghrébins», ajoutant que la position de l'Algérie vis-à-vis de la question du Sahara occidental est une position «honorable». Pour sa part, le représentant du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika a rappelé que son programme consacre une partie à la politique extérieure de l'Algérie basée sur «des principes inébranlables et clairement définis». Le représentant du candidat Mohamed Djahid Younsi estime, quant à lui, que «chaque Algérien doit s'enorgueillir des positions de l'Algérie depuis l'indépendance». Concernant le projet de l'UMA, l'intervenant a fait état d'une «influence extérieure» sur ce projet car, a-t-il ajouté, «l'Occident ne veut pas que la nation s'unisse». Pour le représentant du candidat Mohamed Saïd, l'Algérie «n'a pas pris la place qui fait d'elle un Etat central en Afrique du Nord, à l'instar du Mexique en Amérique Latine et de l'Inde en Asie». Le représentant de la candidate Louisa Hanoune a, pour sa part, noté que l'Algérie «n'est pas à l'abri de la crise mondiale». Concernant l'UMA, il dira que «les pressions exercées par des pays qui ont des intérêts au Maghreb arabe et en Afrique ont sabordé le projet de l'UMA». Les représentants qui ont également abordé la vision de leurs candidats respectifs à l'égard de la situation dans la région du Sahel, salueront unanimement «la justesse et la clairvoyance de l'Algérie» dans son traitement des conflits dans cette région et son rejet du projet d'installation de bases militaires sur son territoire. Ils ont toutefois divergé sur l'«utilité» de l'adhésion de l'Algérie au projet à l'union pour la Méditerranée (UPM). R. C.