Photo : Riad De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Le conflit qui a éclaté dans le secteur des chemins de fer semble trouver son épilogue. On croit savoir, à ce sujet, que la Direction générale de la Société nationale des transports ferroviaires et la Fédération nationale des cheminots, à l'issue d'une réunion conjointe, ont finalement trouvé une issue à cette crise. Dans un communiqué rendu public, hier, les deux parties annoncent un certain nombre de mesures urgentes. Il s'agit, selon les termes du communiqué signé des deux parties, dans un premier temps de «l'examen et la finalisation dans des délais ne dépassant pas les deux mois des dossiers relatifs à la classification des postes de travail, l'examen du déroulement de carrière, la formation et l'organisation des examens et l'amélioration des conditions de travail». Dans un second temps, il sera procédé à l'examen des autres points particuliers, est-il noté dans le communiqué qui appelle l'ensemble des grévistes à reprendre le service et à choisir le chemin du dialogue. Il y a lieu de signaler qu'à Oran le trafic ferroviaire n'a pas été grandement perturbé, selon les représentants de la fédération des cheminots. Il faut noter que le mouvement de protestation a été largement suivi par les mécaniciens et conducteurs de locomotives. «C'est le personnel d'encadrement qui a assuré la relève des mécanos», nous affirme un représentant de la fédération en ajoutant que «c'est une grève illégale. Nous sommes en pleine période de vote. Le moment est mal choisi, car la grève peut s'apparenter à une action politique», notera-t-il.