Photo : Riad De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Sauf miracle de la dernière chance, les écoles, CEM et lycées de la wilaya d'Oran connaîtront des surcharges considérables avec une moyenne de 45 à 50 élèves par classe, apprend-on. Cela en dépit des réalisations enregistrées, cette année, dans le secteur de l'éducation nationale, notamment cinq nouveaux lycées, six CEM et huit groupes scolaires, selon ce qui a été rapporté par le directeur de l'éducation de la wilaya d'Oran. Selon des indiscrétions, le programme des réalisations des infrastructures scolaires connaît certaines difficultés, notamment dans sa phase réception. On signale, à ce sujet du côté de la DLEP, les retards enregistrés dans la réalisation d'une dizaine d'établissements scolaires dont des lycées de l'USTO et un autre à Haï Zitoune dont les taux d'avancement accusent des retards importants. D'autres établissements subissent le même sort ou sont en cours de finition, notamment à Haï En Nedjma, El Hassi, le quartier des Amandiers et dans la commune balnéaire d'El Ançor. Certaines zones de la wilaya continuent de faire face à cette pression annuelle à travers une moyenne de 48 élèves par classes dans la plupart des écoles de la capitale de l'Ouest. Le plus fort taux est, sans doute enregistré dans les quartiers de la ville, notamment à Haï El Yasmine, Haï Es Sabah et cette année à Haï Ennour, nous dit-on. Cela malgré une sensible baisse dans le nombre des élèves inscrits dans le palier moyen de l'ordre de 2 418 élèves, alors que les lycées ont connu une hausse dans le nombre des étudiants avec 5 797 lycéens enregistrés, cette année. Notons que le nombre global des élèves qui ont rejoint les bancs des classes, cette année, a atteint 290 000, dont 214 000 élèves inscrits dans le palier primaire. Par ailleurs, l'autre éternel problème auquel devra faire face la direction de l'éducation cette année, sera sans nul doute l'approbation du plan de gestion qui fait chaque année l'objet de rejets de la part de la fonction publique. Cela pour des raisons, somme toute, logiques et assez claires. Pour cette année, le déficit en matière d'encadrement pédagogique est assez important, puisqu'il faudra recruter pas moins de 1 800 enseignants tous paliers confondus, notamment dans les filières des langues étrangères, croit-on savoir. Parallèlement à cela, la commune d'Oran qui détient dans son patrimoine pas moins de 300 établissements scolaires vient d'engager la deuxième phase de réhabilitation et d'entretien d'écoles, cantines scolaires et autres systèmes de chaufferie des classes. Bien que salutaire, le lancement de ce programme intervient tardivement, puisqu'il coïncide avec la rentrée scolaire, nous dit-on. Le programme englobe une cinquantaine d'écoles dont l'étanchéité, les sanitaires et l'aspect général souffrent de lacunes, alors que d'autres verront leurs cantines réaménagées et entretenues. Une enveloppe de 13 milliards de centimes a été dégagé par la commune pour mener cette opération. Par ailleurs, une trentaine d'écoles seront dotées de chauffage à gaz en prévision de la saison des grands froids. Malgré tout cela, les élèves ont rejoint leurs établissements respectifs en compagnie de leurs parents dans une ambiance festive et joviale dans tout Oran. Devant les portes des écoles, les femmes ont repris leurs piquets traditionnels abordant dans une cohue imparable, les nouveautés du secteur cette année.