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Liberté de mouvement
Publié dans La Tribune le 08 - 04 - 2009

La disponibilité du transport, en qualité et en quantité, est un paramètre fondamental dans toute œuvre de développement. C'est le secteur stratégique par excellence qui conditionne la performance de tous les autres. Sans un système de transport diversifié et efficace, répondant aux besoins multiples des acteurs économiques et sociaux, on ne peut parler de qualité de vie, d'émancipation, de croissance ou de productivité. La route, le rail, la navigation maritime et aérienne sont autant de modes complémentaires qui constituent l'ossature de tous les réseaux modernes destinés au déplacement des personnes et des marchandises. En plus du confort des infrastructures de base, la ponctualité et la bonne gestion quotidienne de ce service vital déterminent le degré de développement de n'importe quelle région ou celui d'un Etat donné. Bien qu'ils soient indispensables, il ne suffit pas de construire des autoroutes, des gares routières, des voies ferrées, des aéroports ou des téléphériques, il faut aussi savoir les gérer avec beaucoup de tact et de minutie. Cela exige, bien entendu, des compétences pour l'entretien et l'intervention rapide en cas d'avarie, un respect méticuleux des horaires et des itinéraires, une conduite rationnelle des schémas de dessertes et une anticipation sur les besoins et les demandes futurs. En gros, il s'agit d'une profonde question de professionnalisme qui doit prévaloir à tous les niveaux de la hiérarchie. A défaut d'investissements, le transport –comme tous les autres secteurs, d'ailleurs- a accumulé durant la décennie 1990 un retard considérable en Algérie. La route, principal mode de transport adopté dans le pays, est aujourd'hui quasiment saturée. Elle croule manifestement sous le flux énorme d'un parc routier national qui ne cesse d'augmenter chaque jour. Dans les grandes villes comme Alger ou Oran, il est presque impossible d'arriver à temps sur son lieu de travail à cause des bouchons monstrueux qui se constituent, dès les premières de la matinée, sur tous les axes routiers. Il faut souvent des heures de patience pour aller d'un quartier à un autre. Les liaisons entre les différentes villes connaissent la même lenteur pour les mêmes raisons. La correspondance Alger-Béjaïa en bus, par exemple, prend aujourd'hui 6 à 7 heures en moyenne. C'est beaucoup trop pour un court périple de 200 kilomètres. Un vrai calvaire pour des milliers d'usagers qui prennent quotidiennement cette ligne. Prenant conscience de ce défi, l'Etat algérien a dégagé ces dernières années d'importantes ressources financières pour moderniser les chemins de fer. Electrification des lignes, acquisition d'autorails de dernière génération et offre de service alléchante pour les voyageurs, l'entreprise suscite l'enthousiasme. Les premiers projets viennent juste d'être livrés. Hier, les responsables du secteur ont inauguré le cordon Alger-Béjaïa par autorail. La nouvelle liaison, avec deux dessertes journalières, dispose d'une capacité de transport de 200 passagers à chaque mouvement. Elle permet, surtout, de joindre aisément Alger en moins de 4 heures. Une économie nette de 3 heures est ainsi réalisée. Cette acquisition fait partie d'une longue série de projets similaires réceptionnés à travers le pays : Constantine-Jijel, Constantine-Bordj Bou-Arréridj, Constanine-Skikda, Aïn- M'lila-Tébessa, Sidi Bel Abbès–Alger, etc. La SNTF marque ainsi son retour sur un segment prometteur. Cette relance de l'activité ferroviaire coïncide également avec les essais concluants effectués sur le premier tronçon du métro d'Alger. Un projet de grande envergure qui promet d'offrir une meilleure fluidité à la capitale dans les toutes prochaines années. Des équipements très coûteux qui requièrent une gestion rationnelle et, surtout, beaucoup de compétences, de professionnalisme. Cela ne dispense pas les acteurs du secteur (public et privé) de penser, d'ores et déjà, à d'autres moyens de transport, car l'avenir arrive souvent trop vite. La liberté de mouvement étant synonyme de développement, aucun pays ne peut s'empêcher d'innover dans ce secteur s'il veut suivre le rythme du monde environnant.
K. A.

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