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Débrouille, stress et arnaque
Extinction des petits métiers
Publié dans La Tribune le 22 - 04 - 2009

Trouver un plombier, un électricien, un menuisier, un vitrier, par les temps qui courent, relève de l'exploit. Non pas qu'ils n'existent plus d'artisans dans ces corps de métier mais plutôt parce que les rares «perles» encore disponibles sur le marché local ont une réputation plus évocatrice que le mythe du «dernier des Mohicans». En fait, ces «mains en or» répugnent à faire le déplacement pour ce qu'ils ont appris à considérer comme «une bricole» quelle que soit l'importance des travaux réels auxquels ils pourraient être confrontés.
Quoique, en général, si les citoyens recourent à leurs services, c'est effectivement pour des menus travaux devant corriger des désagréments ponctuels qu'il serait farfelu de tenter de réparer soi-même par recours au système «D» même si certaines personnes n'hésitent pas à le faire vaille que vaille et peu importe les risques a posteriori. Or, aujourd'hui, les équipements sociaux livrés lors du boom économique des années 1980 sont tombés dans une grande vétusté alors que ceux livrés ces dernières années souffrent de malfaçons. Ainsi se succèdent et parfois se cumulent des problèmes de tuyauterie intérieure de gaz, d'eau potable, d'eaux usées jusqu'à s'étendre à la connexion collective pour conduire à une grande étendue des dégâts desquels se désengagent les services techniques de l'organisme public (OPGI) au motif que la responsabilité de ce dernier n'est engagée que pour les prestations extérieures à l'immeuble. Un cas de figure (avarie collective) qui peut encourager l'un de ces hommes de métier, notamment le plombier, à faire le déplacement eu égard à la consistance des travaux et, partant de ce constat du bénéfice d'un gain conséquent qui serait loin de la réparation d'une anodine et tout aussi massacrante fuite d'eau dans un petit appartement ou encore le mauvais fonctionnement d'une chasse d'eau, voire d'une cuvette bouchée.
Ainsi menuisier, plombier, vitrier, électricien ont rapidement trouvé la parade à la raréfaction de menus travaux, une raréfaction elle-même conséquence d'une éradication de l'habitat précaire, des bâtisses de la vieille ville et de l'émergence, à l'image de champignons, d'habitations individuelles cossues ou de groupement promotionnel où ils obtiennent sans se forcer la sous-traitance, chacun pour son activité et ce, sans avoir besoin de faire de déclaration ou d'occuper en permanence une main-d'œuvre qui, du coup, ne devient qu'occasionnelle et peu contraignante par rapport aux charges et des risques d'accident professionnel. C'est donc tenant compte de toutes ces considérations surréalistes que l'un des artisans sus-évoqués condescend à répondre aux sollicitations de citoyens donnés et dans la foulée à faire le déplacement, quoique en général, tous les moyens soient mis à sa disposition par le client, et daigner, enfin, si tant est toutefois qu'il juge bon de le faire, «restituer» à la situation sa normalité. Du coup et devant cette difficulté, c'est en général selon un réseau de relations imposé par la nécessité que les Constantinois surmontent ces impondérables en usant d'intermédiation auprès de ces artisans. Le bouche-à-oreille est dans ce cas de figure la panacée et permet de régler ces menues difficultés de la vie de tous les jours et à chaque fois à charge de…revanche pour l'intervenant. Entre-temps, les centres de formation professionnelle que le président de la république a exhortés dans l'un de ses discours à privilégier l'enseignement de ces métiers en voie de disparition ne semblent pas du tout se sentir concernés et encore moins interpellés.


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