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L'humour et l'ironie pour dire les maux de la société
Le MTK et El Yaoum d'Oran au 3ème Festival du théâtre professionnel de Sidi Bel Abbès
Publié dans La Tribune le 23 - 04 - 2009


De notre envoyée spéciale à Sidi Bel Abbès
Wafia Sifouane
Pour la dernière soirée de compétition du 3ème Festival du théâtre professionnel de Sidi Bel Abbès, le public est venu en force. Mardi dernier, la scène se destinait au Mouvement théâtral de Koléa qui a présenté la pièce Kadim el ghaid écrite et mise en scène par Taouinet Youcef. La pièce retrace le parcours d'un jeune étudiant fraîchement licencié qui s'apprête à entrer dans le monde de la vie active et à convoler en justes noces. Mais entre des beaux-parents très exigeants et un directeur toujours absent qui ne répond pas à sa demande d'emploi, le jeune finit par perdre tout espoir et s'enfonce dans une voie qui le mènera tout droit en prison.
La pièce traite de problèmes sociaux récurrents chez les jeunes (mariage, travail, études, conflits de générations…) dans un style très caricatural. Certaines scènes ont marqué le public qui réagissait à chaque fois par des rires et applaudissements. Par ailleurs, la scénographie de la pièce n'était pas statique. Le décor changeait à chaque fois avec l'avancement des tableaux, créant ainsi une parfaite synchronisation dans le déroulement de l'histoire. La musique de la pièce a aussi joué un rôle majeur. Bien arrangée, elle arrivait à supplanter la parole en exprimant à la place des comédiens l'émotion dégagée par la scène. On relèvera que l'usage exagéré du comique a quelque peu nui au texte dont la profondeur, si profondeur et message il y avait, a été noyée par cette abus du burlesque. La pièce a ainsi offert une lecture loufoque de la société bourrée de clichés. Quant à l'interprétation des comédiens, elle a suivi ce travers et a viré au sketch. Toutefois, malgré son humour excessif et exagéré, la pièce a gagné le cœur du public, auquel, manifestement, il manquait ce genre de spectacle. La deuxième pièce au programme du TRSBA est celle de la troupe El Yaoum venue d'Oran, la Différence. Cette œuvre traite sur un ton ironique ces injustices de la vie qui font paraître la mort plus douce. La pièce écrite par Chafik Tichouaded et mise en scène par El Aouni Ahmed est l'histoire d'un citoyen pour qui la vie n'a guère été généreuse. Face à lui, un homme vivant dans un cimetière. Ensemble, ils font le point sur leurs semblants de vie et finissent par conclure qu'il n'existe aucune différence entre eux. Qu'ils soient morts ou vivants, leurs maux se ressemblent et ils sont tous les deux aussi morts que tous ceux qui sont dans ce cimetière. Malgré la lourdeur du thème, le metteur en scène et les comédiens ont su mettre les pointes d'humour qu'il fallait et là où il le fallait pour détendre l'atmosphère rendue pesante par le sujet. La scénographie de la pièce était mobile mais simple, misant plutôt sur l'interprétation des comédiens que sur le jeu visuel. En somme, pour cette dernière soirée, la compétition était serrée entre les huit pièces concourant pour le grand prix. Certains metteurs en scène ont sorti le grand jeu avec des décors faramineux, d'autres ont plutôt misé sur la qualité du jeu. De nouveaux genres se sont aussi mis de la partie, pour le plus grand bénéfice de l'art et le plaisir du public.


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