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El Moudja séduit, El Noussour désoriente
3ème Festival du théâtre professionnel de Sidi Bel Abbès
Publié dans La Tribune le 22 - 04 - 2009


De notre envoyée spéciale à Sidi Bel Abbès
Wafia Sifouane
Pour la quatrième soirée de compétition, lundi dernier, la troupe El Moudja de la wilaya de Mostaganem a présenté sa récente production théâtrale intitulée Amour de loin. Écrite par l'universitaire Mohamed Chergui, la pièce est une adaptation du roman éponyme d'Amin Malouf. Elle parle d'amour, évoque la passion mais surtout l'amertume de ce sentiment noble quand il est confronté à des obstacles.
Comme d'habitude, le rendez-vous est fixé à 17 h. Mais le public a, comme d'habitude aussi, commencé tôt sa ruée vers les guichets. Les comédiens de la troupe, qui étaient arrivés la veille, ont exprimé leur impatience de voir installer le décor afin de pouvoir procéder au filage en compagnie du chorégraphe irakien Talet Samaoui, ravi de faire découvrir au public sa vision démesurée de la danse. Rappelons que la pièce a déjà été donnée sur les planches du Théâtre national algérien, mais son passage est passé presque inaperçu à cause de quelques détails négligés. C'est d'ailleurs avec une nouvelle vision que le metteur en scène a décidé de se joindre à la partie. Sur scène, des voiles blancs tombants, des rubans rouges éparpillés sur les planches, une scénographie signé Mansour Belkhir qui a visé à occuper tout l'espace, misant une grosse partie sur le visuel. Quant aux personnages, il s'agit d'une princesse occidentale devenue la muse et la raison d'être d'un prince vivant en Orient. Loin de sa dulcinée, il passe ses journées à lui dédier des vers d'amour. Aux côtés du prince, il y a un grand sage interprété par le jeune Nacer Soudani et une sorcière. Pour ce qui de la princesse, elle ne rêve que de rencontrer son amour perdu. Dans les rôles principaux Bechir Boudjemaa, jeune comédien très prometteur dans le rôle du prince, Sarah Rezika dans le rôle de la princesse, Hanna Boudjemaa dans le rôle de la sorcière. Est également présente sur scène la chorale composée de six comédiens en tenue blanche. On notera que la chorégraphie a été quelque peu sur-utilisée. Mais ce qu'il faut relever, c'est assurément la nouvelle orientation de la troupe qui, avec Amour de loin, inaugure un nouveau registre de spectacles. El Moudja a osé cette fois l'innovation en introduisant des nouveautés en qualité de danse et de scénographie singulières. Les seconds à rejoindre les planches du TRSBA sont les comédiens de l'association El Noussour du théâtre de Tindouf, à 20 h 30. La salle ne s'est pas désemplie. Le public voulait découvrir le 4ème venu du Sud algérien. Sur fond de musique gnaouie, deux danseuses entrent sur scène pour exécuter une danse toute de sensualité, mêlant des pas reggae à des mouvements de danse traditionnelle. Les spectateurs sont conquis. Les danseuses seront chaleureusement applaudies par les gens surpris de voir un tel épanouissement chez les femmes du Sud. Un Targui, en tenue traditionnelle, rejoint les danseuses sur la scène pour une danse à trois qui clôt le prélude. Les lumières s'éteignent. Quand elles se rallument, elles éclairent un décor dépouillé qui ainsi mise sur la qualité d'interprétation des comédiens. Des cordes sont accrochées un peu partout. La pièce Bakaya n'a pas de thème mais plutôt des thèmes. Essayant d'aborder et de traiter tous les maux du monde à la fois, la vie la mort, le capitalisme, la société, la condition humaine, les rapports sociaux… la pièce, en arabe classique, s'est dispersée sans pouvoir s'arrêter sur un sujet. Le public évoluait dans le vague. Certains ont d'ailleurs eu vite fait de décrocher. On saluera cependant le jeu des comédiens, la mise en scène de Ben Hadid Idris et le texte de Boughnama Sofiane.


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