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Industriels et agriculteurs,une alliance en marche
La sécurité alimentaire en Algérie en débat
Publié dans La Tribune le 23 - 06 - 2008

Le Forum des chefs d'entreprise (FCE) et de la Chambre nationale de l'agriculture (CNA) ont organisé la semaine dernière à Alger une rencontre fort intéressante sur la sécurité alimentaire. Au terme de cette réunion en préparation depuis des mois, les deux parties ont signé un accord de coopération devant permettre de lancer une somme de projets d'intérêt commun, de faire converger deux mondes de taille : le monde industriel et le monde agricole. Grand plan sur une synergie fertile. En tenant la rencontre en question, le Forum des chefs d'entreprise et la Chambre d'agriculture veulent d'abord susciter une réflexion sur les enjeux liés à la question cruciale de la sécurité alimentaire en Algérie, en se référant, en particulier, aux considérations liées à la globalisation, aux conditions propres à notre pays et aux leçons de l'évolution récente des marchés mondiaux des produits alimentaires. Et, aller ensuite à l'essentiel, c'est-à-dire faire aboutir des projets porteurs dans le secteur agro-industriel tenu à l'écart depuis des années. Dans un exposé élaboré à la faveur de cette réunion, les deux structures (FCE et CNA) situent le contexte dans lequel évolue, aujourd'hui, l'agro-industriel de manière générale, à l'échelle mondiale, et les répercussions que celui-ci induit sur les produits de large consommation dans les pays en voie de développement. La croissance de la population mondiale, le réchauffement planétaire, l'extraordinaire explosion des besoins de pays tels que la Chine et l'Inde ont eu, en effet, des conséquence désastreuses sur le marché mondial des produits de large consommation. De même qu'ils rappellent que des techniques d'extraction d'énergies s'appuyant sur des produits agricoles, longtemps ignorées en raison de leurs coûts prohibitifs, se sont ainsi retrouvées désormais rentabilisées. L'allusion est faite ici aux biocarburants fabriqués par certains pays pour faire face au pétrole cher. Les biocarburants font que les intrants agricoles sont détournés de leur destination d'origine, l'alimentation humaine ou animale, pour être orientés vers la production de carburants, compromettant ainsi dangereusement l'équilibre alimentaire mondial. Sur les considérations liées à la globalisation, viennent se greffer celles propres à l'Algérie parmi lesquelles on peut citer la rareté des ressources en eau, la configuration géographique, l'atomisation du domaine arable, le faible niveau de mécanisation de l'agriculture, une infrastructure inadaptée et des coûts de production prohibitifs. A la lumière de toutes ces situations, les acteurs du monde de l'agriculture et de celui de l'industrie ont estimé que le temps est venu de «travailler en étroite collaboration», parce qu'ils considèrent qu'il est également de leur «responsabilité» de contribuer à «préserver la sécurité alimentaire, actuelle et future, de l'Algérie», notent le FCE et la CNA dans leur exposé. Cette rencontre répond ainsi à un besoin pressant exprimé par les acteurs des secteurs de l'agriculture et de l'industrie sur la nécessité d'une évaluation des opportunités de nature à amorcer la relance de l'offre alimentaire dans le cadre d'une dynamique intégrée entre l'agriculture et l'industrie.
Ce besoin tire sa motivation profonde de nombreux facteurs, parmi lesquels il convient de relever : la prise de conscience que les nouvelles conditions émergeant sur le marché mondial sont susceptibles de rentabiliser de nouvelles productions ; la reconnaissance du fait que les potentialités agricoles et agroalimentaires existent dans notre pays et que les capacités de transformation peuvent être développées rapidement (elles sont même déjà disponibles et non utilisées pour des produits comme la tomate, voire excédentaires pour la filière de la transformation des céréales) ; les efforts importants déployés par le secteur de l'agriculture, depuis la mise en œuvre du PNDA, qui se traduisent durant certaines périodes de l'année par des excédents dans quelques productions, que l'appareil de transformation n'est pas préparé à prendre en charge, faute d'une démarche commune, cohérente, entre les agriculteurs et les industriels et, enfin, il est également considéré la nécessité absolue dans laquelle se trouve notre pays d'avoir à consolider la relation agriculture/industrie pour faire face à une conjoncture, de tendance lourde, de hausse des prix des produits alimentaires à l'échelle mondiale.
Des plates-formes possibles pour des projets communs dont la réalisation impliquera impérativement le partenariat des acteurs du monde de l'agriculture et de celui de l'industrieDans cette situation, l'intégration des productions agroalimentaires passe inévitablement par le renforcement de l'articulation sectorielle agriculture/industrie pour soutenir l'offre alimentaire et contenir la compétitivité internationale.
Le FCE et la CNA estiment qu'au-delà de ce qui est conjoncturel, cette articulation constitue, du reste, un pôle de choix de la nouvelle stratégie industrielle. C'est aussi un vecteur d'appropriation et de diffusion du progrès technique et technologique le long des filières agricoles et agroalimentaires. L'objet de la rencontre en question est, par conséquent, de permettre aux acteurs concernés, en présence et avec l'appui et le concours des pouvoirs publics, de s'interroger sur les approches susceptibles de favoriser des processus de construction de filières par la recherche d'une compétitivité partagée. Les deux partenaires soulignent qu'il s'agira de contribuer, par ces débats, à identifier des plates-formes possibles pour des projets communs dont la réalisation impliquera impérativement le partenariat des acteurs du monde de l'agriculture et de celui de l'industrie. Il s'agira également d'identifier les appuis attendus de l'Etat dont le rôle est naturellement essentiel, que ce soit en matière de régulation, de législation, de réglementation et de soutien aux différents programmes de développement tels que ceux mis en œuvre dans le cadre du PNDAR (Plan national de développement agricole et rural). Il s'agit, en fait, d'un plan composé de programmes spécifiques et complémentaires prenant en compte les contraintes agro-climatiques, notamment l'aridité du climat et l'amélioration des conditions socio-économiques des populations rurales. Il s'appuie sur un ensemble d'éléments : programme de développement des productions agricoles (filière) englobant aussi bien les produits de large consommation que les produits à avantages comparatifs avérés destinés à l'exportation ; programme d'adaptation des systèmes de production aux conditions agro-climatiques ; programme national de reboisement, outre les objectifs visant la restauration du patrimoine forestier et la protection des sols contre l'érosion, (il vise également à chaque fois que cela est possible les boisements utiles et économiques) ; programme de mise en valeur des terres par la voie de la concession pour étendre la SAU et la création de nouvelles exploitations ; programme de développement des zones de parcours et de protection de la steppe qui permet notamment l'accent sur la protection de l'écosystème pastoral, la lutte contre la désertification et l'amélioration de l'offre fourragère. Les objectifs d'amélioration de la productivité, de l'utilisation rationnelle des ressources (humaines et naturelles), de valorisation du potentiel productif existant constituent une action d'envergure des pouvoirs publics pour organiser, structurer et articuler efficacement l'ensemble des filières. Au plan théorique, c'est une projection louable. Est-ce réalisable, cependant ? Le soutien à la valorisation des produits agricoles, par exemple, a toujours été porté au premier plan des priorités du secteur agricole. C'est une orientation qui se confirme à la suite des résultats appréciables obtenus dans l'augmentation de la production et de l'amélioration de la productivité, selon les responsables en charge de l'agriculture. A l'avenir, et pour beaucoup de produits (la pomme de terre, les «primeurs», les fruits), les efforts vont davantage se déployer sur la qualité et sur la transformation des produits agricoles. Pour les produits de base, céréales, légumes secs, lait, huile d'olive, les efforts pour le développement de la production et de la productivité seront maintenus. Il est attendu, dans la filière agricole, une labellisation des produits, qui concernera, dans un premier temps, quatorze produits agricoles, une amélioration de la gamme variétale produite en privilégiant les variétés qui répondent aux besoins du marché et un encouragement au conditionnement des fruits et légumes destinés à l'exportation par un soutien à l'acquisition d'équipements à hauteur de 30% plafonné (4 millions de dinars).
Et sur le plan de la transformation ? Sur cette question, une série de meures a été décidée.
C'est un plan de développement agricole initié et mis en œuvre en 2000. Il fait suite à un processus de réformes du secteur agricole entamé dès le début des années 1980 Ces réformes portent sur le soutien de l'investissement lié à l'acquisition des équipements destinés aux : huileries 30%, plafonné à quatre millions de dinars, conserverie (transformation des olives de table) 30%, plafonné à 3 millions de dinars ; ateliers de découpe pour dindes ou lapins 30%, plafonné à 3 millions de dinars ; unité de conditionnement des fruits et légumes destinés à l'exportation 30%, plafonné à 4 millions de dinars ; unité de transformation de la pomme de terre 30%, plafonné à 1 million de dinars ; séchoir à tabac traditionnel 30%, plafonné à 50 000 dinars ; séchoir à tabac blond 30%, plafonné à 200 000 dinars ; création de laiteries 5 000 litres 30%, plafonné à 4 millions de dinars ; création de laiteries 1 000 litres 30%, plafonné à 1 million de dinars ; nouvelles unités ou rénovation des équipements de calibrage, d'humidification de traitement et de conditionnement de dattes pour l'exportation 30%, plafonné à 4 millions de dinars ; atelier de transformation de lait de chèvre 30%, plafonné à 250 000 dinars ; développement des capacités de stockage sous froid par la bonification du taux d'intérêt à 6%. Le PNDA, initié et mis en œuvre en 2000, fait suite à un processus de réformes du secteur agricole entamé dès le début des années 1980. Il constitue «l'instrument principal» permettant d'asseoir une base de développement et de mise à niveau de l'agriculture en cohérence avec l'ouverture de l'économie nationale suite à la signature en 2002 à Valence (Espagne) de l'accord de libre-échange avec l'Union européenne et de l'adhésion prochaine de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), écrivent les chargés du secteur agricole. Il met en œuvre les démarches suivantes : meilleure utilisation et valorisation des potentialités naturelles (sol et eau) et moyens de toute nature (financiers-humains…) ; extension de la surface agricole utile par des actions de mise en valeur des terres agricoles ; stabilisation des populations rurales ; préservation des ressources naturelles pour un développement durable ; intensification de la production agricole dans les zones favorables ; adaptation des systèmes de production aux conditions de milieu ; promotion des exportations de produits agricoles, notamment les produits comparatifs avérés et les produits de l'agriculture dite biologique ; création d'emplois ; amélioration des revenus des populations agricoles. Suite à l'élargissement en juin 2002 des missions du ministère de l'Agriculture au développement rurale, le PNDA a étendu ses objectifs à la revitalisation des espaces ruraux, à l'amélioration des conditions de vie des populations rurales et à la promotion de l'artisanat et des métiers ruraux. Indépendamment des lacunes dont souffrent actuellement l'agriculture, et plus particulièrement l'agro-industrielle, et des mesures prises pour relancer ces deux branches, la rencontre susmentionnée constitue une belle occasion en vue de faire avancer les choses et surtout de faire aboutir des projets ficelés. Il s'agit de faire l'état des lieux, filière par filière, d'évaluer les potentiels de production, agricole et agro-industriel, d'examiner les questions techniques, les questions organisationnelles, les aspects de régulation et de concurrence, d'identifier les contraintes et d'esquisser des solutions, comme l'a noté le président du FCE, Reda Hamiani, à l'ouverture de la conférence d'El Aurassi, cité plus haut. C'est cette démarche qui est, de son point de vue, de nature à nous permettre de contribuer à donner un sens concret à ce concept de la sécurité alimentaire. Reda Hamiani remonte le temps pour disséquer l'évolution de l'agriculture et les politiques d'échec l'ayant émaillée. Il a déclaré : «Certes, le concept de la sécurité alimentaire est affiché depuis de longues années comme un objectif de la politique économique nationale, mais aucune définition précise n'en a été donnée jusqu'ici et, surtout, sa traduction en termes d'objectifs concrets à cibler et de programmes d'action à mettre sur pied, n'a jamais été effectuée.» «La preuve que la politique économique suivie jusque-là, malgré tout le volontarisme dont elle a toujours été empreinte, n'a pas pu empêcher le développement des importations alimentaires au détriment de produits qui pouvaient être fournis par le marché local. Ainsi, notre facture alimentaire à l'importation a presque doublé en cinq ans, passant de 2,6 milliards de dollars en 2003 à près de 5 milliards de dollars en 2007», a-t-il relevé.
Le pays n'a pas pris garde à l'influence que les politiques agricoles et commerciales de nos principaux fournisseurs développés exerçaient sur nos choix de production et de consommation de produits alimentaires. Le patron du FCE est convaincu que cette situation trouve fondamentalement son origine dans les dysfonctionnements provoqués par le désancrage de l'appareil agro-industriel en amont agricole qui fait que notre industrie agro-alimentaire s'est retrouvée intégrée de façon passive au marché international. Et d'ajouter : «C'est ce désancrage qui a conduit aux dysfonctionnements, lesquels font, par exemple, que nous importions de plus en plus de concentré de tomate, alors que des capacités nationales sont mises à l'arrêt, que des capacités excédentaires sont mises en place pour la trituration des céréales, que la production de lait cru, qui atteindrait 2,5 milliards de litres [!] en 2008 ne trouve de réseau de collecte organisé que pour 650 000 litres et que des besoins importants pour la transformation de la viande d'ovin ne sont pas pris en charge, etc. Au total, notre pays, qui n'a pas par ailleurs pris garde à l'influence que les politiques agricoles et commerciales de nos principaux fournisseurs développés exerçaient sur nos choix de production et de consommation de produits alimentaires, a favorisé, malgré lui, un modèle de consommation aujourd'hui totalement connecté au marché international».
«C'est là, a-t-il expliqué, une situation dont notre pays ne semble pas encore mesurer réellement les dangers. Elle interpelle, de mon point de vue, des mesures courageuses et déterminées des pouvoirs publics et un engagement réel des acteurs économiques.» Reda Hamiani schématise la démarche : les acteurs économiques que nous sommes, en initiant ce débat, sont conscients des limites objectives de leur action. Ils ne prétendent évidemment pas trouver des solutions toutes faites, à l'issue de cette rencontre, à des problèmes économiques complexes qui, par nécessité, concernent notre société dans son ensemble, parce qu'ils se sentent directement impliqués dans la relance de notre économie, aux côtés des autorités publiques, et estiment qu'ils peuvent et qu'ils doivent assumer leur part dans la réflexion qui doit nous mener à reconstruire collectivement un secteur agro-alimentaire moderne et compétitif. Cette reconstruction passe, selon lui, par le renouvellement de la relation qui doit lier les agriculteurs et les industriels, donc par la symbiose, à construire, entre les partenaires des deux secteurs et qui ne peut découler que d'un alignement des intérêts des uns et des autres. De ce point de vue, il apparaît impossible d'éluder la question clé qui est au cœur de toute la problématique du développement de notre agriculture et, partant, de l'investissement dans l'agro-industrie, à savoir la question du foncier, a-t-il souligné. Notre souhait est que les lois d'orientation agricole et foncière qui, semble-t-il, sont finalisées et seront incessamment présentées au Parlement, apporteront les solutions adaptées, conclut le président du FCE.
Y. S.


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