De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi «Nous cherchons un partenariat direct et d'exception avec la Chambre de commerce de Constantine en vue d'échanges commerciaux dans tous les domaines», devait préciser hier M Guessipi Tumino, président de la Chambre de commerce de Ragusa (ville située dans le sud de la Sicile), lors d'un premier contact avec la CCIR de Constantine. En effet, les deux «chambres» se sont entretenues au niveau de la direction régionale de Constantine en présence des délégations d'opérateurs économiques italiens et constantinois. Cette rencontre «embryonnaire» s'inscrit dans le cadre de l'activité commerciale déjà engagée par le passé avec d'autres pays de la Méditerranée (France, Tunisie…). Les Italiens se disent détenteurs de «technologie» outre leur champ d'action vaste qui sera mis à la disposition des opérateurs constantinois désireux d'opter pour un partenariat dans les domaines proposés sur papier, à savoir l'agriculture, l'artisanat, le bâtiment et le tourisme. De leur côté, les opérateurs constantinois ont émis le vœu de se «jumeler» avec Ragusa par un premier déplacement pour s'enquérir des capacités de cette localité dans les domaines évoqués. D'autant que «25 000 petites entreprises y sont implantées, soit l'équivalent de 9 personnes par entreprise. C'est dire que notre Chambre de commerce est en pleine activité», font remarquer les Italiens avant de proposer d'organiser un «Salon foire» dans six mois. «Des expositions consolideront mieux les avis de part et d'autre», soutiennent-ils. Toutefois, la tendance des «hommes d'affaires» constantinois bascule en premier lieu vers l'amélioration du secteur du bâtiment, et les promotions immobilières sans omettre la volonté d'un opérateur qui ambitionne de réaliser un parc. Tels sont les trois volets «débattus», voire proposés oralement aux hôtes de Cirta. Par ailleurs, le directeur de la Chambre de commerce et d'industrie (CCIR), M. Zaoui, a sollicité le service de la chambre italienne pour d'éventuelles assistances techniques se résumant dans la formation au profit des opérateurs économiques et des cadres du CCIR. «Nous cherchons par-dessus tout le mode de fonctionnement de votre organisme en matière de gestion. Notre souhait est de réussir un jumelage comme c'est le cas avec nos partenaires tunisiens et libyens.» Donc, une première prise de contact ponctuée par une assurance des Italiens qui affirment que «tous les éventuels projets actionnés par les deux chambres seront financés par le Comité européen». Ragusa aura son aéroport dans quelques mois ; d'ici là, le temps est suffisant pour ficeler de solides propositions «commerciales» avec une chambre italienne dont les entreprises sont parvenues à découper des plaques de marbre de 3 mm…