De notre correspondant à Tizi Ouzou Malik Boumati Il y avait de la convivialité, de la bonne humeur et de l'émotion au cours de cette cérémonie que les journalistes de Tizi Ouzou ont organisée hier, dimanche 3 mai, au bureau de notre confrère Algérie News, à l'occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. Et c'est une première de la part d'une corporation qui n'arrive toujours pas à s'organiser autour d'un cadre qui la représenterait. A cette occasion, les confrères de la wilaya de Tizi Ouzou, tous statuts confondus, ont honoré cinq anciens confrères journalistes et photographes qui ont entamé leur carrière journalistique au lendemain de l'indépendance. Ils n'ont pas attendu les autorités ou d'autres organisations pour initier des rencontres qui concernent le milieu de la presse en premier lieu. Donc, des dizaines de consœurs et de confrères exerçant dans la wilaya de Tizi Ouzou ont convergé vers le bureau de notre confrère pour un regroupement de moins de deux heures au cours duquel des discussions amicales et professionnelles ont eu lieu autour de quelques petits gâteaux et des sodas. Saïd Smaïl, Ramdane Temzi, Ferhat Serbouh (ancien photographe) et Youcef Bournine ont reçu des cadeaux de leurs jeunes confrères et successeurs dans le secteur de la presse, en l'absence d'un cinquième ancien d'Alger Républicain qui n'a pas pu faire le déplacement, en l'occurrence Mohand Saïd Ziad. Nos aînés de la presse ont tenu, à travers de brèves interventions, à remercier les initiateurs de cette cérémonie et dire leur émotion devant ce geste d'égard et de considération. «C'est le deuxième plus beau jour de ma vie», dira, ému, un ancien d'El Moudjahid, Saïd Smaïl, qui ne manquera pas de rappeler que le premier fut le jour où il a écrit son premier article, en 1963. Beaucoup de mots de remerciements de la part de nos aînés, dont M. Bournine, un ancien de l'APS, qui n'omettra pas d'appeler les jeunes journalistes à remédier au problème de la désorganisation que vit la corporation de la wilaya, au moment où d'autres confrères, dans d'autres wilayas du pays, sont structurés au sein d'associations, de collectifs ou d'autres cercles. En attendant que les journalistes de Tizi Ouzou s'entendent sur un minimum qui leur permette d'évoluer dans un cadre représentatif, les présents ont convenu que la cérémonie d'hier, la première du genre, ne devrait pas être la dernière. Des actions auront lieu également à la mémoire de nos consœurs et confrères décédés.