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Abdelaziz Ziari : «La presse doit œuvrer à la diffusion de la culture de la paix et de la tolérance» Le club des journalistes parlementaires a célébré le 3 mai
Photo : APS Par Faouzia Ababsa à l'instar des autres structures, le club des journalistes parlementaires, né le 29 janvier dernier, a célébré à sa manière la Journée internationale de la liberté de la presse. Cassant avec les traditionnelles collations auxquelles les journalistes sont habitués, le club a préféré présenter, durant cette journée, les initiatives qu'il a entreprises au profit des confrères. Ainsi, les animateurs ont présenté un documentaire de 13 minutes réalisé par notre consœur Ryma. Un documentaire dans lequel les fondateurs ont présenté le club, ses objectifs, ses perspectives, non sans insister sur la mission essentielle qui est d'établir un trait d'union entre les journalistes et les parlementaires. Ils ont également évoqué l'impérieuse nécessité d'axer sur la formation des représentants des organes de presse pour que la couverture des travaux parlementaires ne devienne pas de simples procès-verbaux rédigés par le greffier. Mais tout cela, et les membres du club l'ont mis en exergue, n'aurait pas été possible sans la sollicitude du bureau de l'APN et de l'ensemble de ses employés qui se sont mobilisés pour apporter toute l'aide nécessaire. Le club de la presse a offert à chacun des journalistes présents un agenda, accompagné d'un guide «pour la recherche sur Internet». Un guide qui comprend un ensemble d'outils et de mécanismes à même d'aider le journaliste à optimiser ses recherches, à trouver la documentation nécessaire sur le réseau en lui faisant gagner ce temps précieux, dont il dispose rarement. Le club a aussi annoncé le lancement de son site Internet (www.journalisteparlementaire-dz.com), dont la version française sera incessamment mise en ligne. Auparavant, le président de l'APN avait rendu hommage à la famille des journalistes, notamment ceux qui y ont laissé leur vie en exerçant leur métier. Abdelaziz Ziari a souligné dans son intervention que la presse se devait «d'être à l'écoute de la société et d'œuvrer à sa promotion». Comme elle se doit d'œuvrer «à la diffusion de la culture de la paix, de la tolérance et de la solidarité, et combattre tous les fléaux qui menacent la société et sa cohésion». Pour le président de la chambre basse, l'APN est grandement attachée à servir le peuple via l'établissement de passerelles de communication. Dans ce sens, les «médias constituent l'un des canaux et moyens permettant de faire connaître le rôle et les missions de cette institution, issue du choix souverain du peuple, et, partant, de la rapprocher des citoyens». Abdelaziz Ziari est revenu sur la création, le 29 janvier dernier, du club de presse parlementaire qui se propose également d'organiser les relations entre la presse et l'Assemblée populaire nationale à travers l'initiation des journalistes aux questions parlementaires et aux techniques de législation. Pour rappel, le club de la presse a déjà initié, avec la collaboration du ministère de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, une formation pour l'acquisition du permis de conduire international d'ordinateur (ICDL). 120 confrères y ont déjà bénéficié. D'autres seront formés dans les prochaines semaines. Avant cette cérémonie, le président de l'APN a rencontré les patrons de presse, aussi bien publique que privée. Les éditeurs ont demandé à M. Ziari de trouver les voies et moyens d'intégrer dans les travaux de l'APN les aides à la presse, la dépénalisation du délit de presse et la révision du code de l'information. L'hôte des éditeurs s'est déclaré à leur écoute, non sans leur demander de s'organiser, de lui présenter des propositions afin qu'il puisse en discuter au niveau des structures de la chambre basse du Parlement. Toutefois, si M. Ziari n'a pas déclaré son opposition à la dépénalisation du délit de presse, il n'en a pas moins exigé plus de professionnalisme de la part des journaux et des journalistes afin d'éviter la diffamation et l'atteinte à la vie privée d'autrui. F. A.