Photo : Sahel Par M. Gemmill Les Fennecs commenceront la compétition le 17 janvier 2009. Pour être prêts au rendez-vous, les Verts entameront la préparation la première semaine du mois d'août en effectuant des stages en Algérie et en Europe. Le coach national, Kamel Akkeb, reconnaissant la dureté de la tâche, dira : «C'est un groupe extrêmement difficile, il ne renferme que les ténors de la petite balle ronde. Toutefois, nous ne nous rendrons pas à Zagreb en victime désignée. Nous allons essayer de préparer de notre mieux cette compétition, mais il faut que les moyens suivent et que cette équipe nationale soit entourée des plus grands soins. Moi, seul, je ne peux suffire pour tout faire avec des moyens que je juge insignifiants. Il n'y a qu'à voir nos voisins. On dirait qu'on ne “boxe” pas dans la même catégorie !» En dépit du manque de moyens et de logistique, les Algériens, qui reprendront bientôt le chemin des stades, continueront à s'entraîner sérieusement, dans une ambiance un peu lourde due au manque de moyens. Le coach national se débat seul, usant de ses propres contacts et connaissances pour se procurer des sparring-partners. La plupart des formations avaient déjà conclu leur contact et tracé leur programme jusqu'au début du Mondial. Néanmoins, joueurs et staff technique sont déterminés à aller jusqu'au bout pour voir tous leurs efforts et sacrifices récompensés. Un Mondial ne se joue pas tous les mois, cela fait des années que l'équipe s'entraîne d'arrache-pied pour être représentative à Zagreb. Le seul inconvénient est que le club Algérie n'a pas encore trouvé de sparring-partner disponible pour disputer le moindre match amical. L'effectif est à présent au complet et va pouvoir compter sur tous ses atouts là où ils se trouvent, au pays ou à l'étranger. Le coach Kamel Akkeb ne ferme pas les portes, il nous dira : «Tout élément susceptible de renforcer la sélection est le bienvenu, j'irai le chercher là où il se trouve. Mon équipe est constituée de très jeunes éléments qui ont une large marge de progression». Le coach croate n'a pas manqué de souligner la valeur du sept algérien, promu à un bel avenir, selon lui. Le groupe dans lequel l'Algérie évoluera est qualifié de groupe de la mort, mais le coach et les joueurs sont déterminés à aller de l'avant. Trois qualifiés par groupe A ce propos, les coéquipiers de Omar Chahbour n'ont pas de préférence et sont prêts à affronter n'importe quel adversaire, même si le handball est une science exacte. Pour le moment, le coach national n'a pas encore pris de décision à propos de sa prochaine destination pour les stages ni concernant les joueurs à convoquer. Il attend toutefois une aide consistante et un peu plus d'égard de la part de ceux qui ont la responsabilité de cette équipe nationale. Cependant, certains dirigeants au sein du bureau de M. Daksi font tout pour garder la bonne ambiance qui règne au sein de l'équipe nationale en promettant de faire le nécessaire pour la redynamiser. Et pour mieux préparer cette échéance, les dirigeants font de leur mieux pour offrir les meilleures conditions possibles à leur équipe. Comme on le constate, Kamel Akkeb fait le maximum pour tenir l'équipe prête à relever ce nouveau défi et les joueurs promettent de tout donner car, eux aussi, rêvent de disputer un nouveau Mondial après avoir été privés de ceux du Portugal et d'Allemagne. Le Championnat du monde de Croatie ne ressemblera pas au précédent en Allemagne. En effet, la formule a été changée. Il y aura désormais trois phases, une préliminaire avec quatre groupes de six équipes, à l'issue de laquelle les trois premières équipes se qualifieront à la phase principale. Ces douze équipes seront réparties ensuite en deux groupes 1 et 2 (trois premiers des groupes A et B et trois premiers des groupes C et D). A l'issue de cette phase principale, les deux premiers se qualifieront pour la demi-finale. Contacté à ce sujet, le staff technique national nous a déclaré que, même si le sept national est tombé dans un groupe de feu, avec notamment l'Allemagne et la Pologne, il se battra jusqu'au bout.