Le président Bouteflika a appelé hier les étudiants à se «hisser au niveau des défis de l'heure qu'impose l'évolution de la technologie, tout en préservant l'identité, l'unité nationale, les constantes de la nation et la consécration de ses idéaux», en leur renouvelant l'appel de l'Algérie d'aujourd'hui à assumer leur «part de responsabilité pour sa renaissance et sa gloire et à porter haut son emblème par le travail et l'effort dans l'acquisition des sciences». M. Bouteflika a, dans un message lu en son nom par M. Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République à l'occasion de la célébration du 53ème anniversaire de la journée nationale de l'étudiant, également indiqué que «le meilleur des investissements est celui de la ressource humaine». Evoquant la détermination de l'Etat à poursuivre l'effort consenti pour généraliser l'enseignement supérieur et le mettre à la portée de tous les enfants de la nation», il a souligné l'intérêt particulier accordé à la prise en charge de toutes les questions intéressant les étudiants, auxquels ont été assurées «les meilleures conditions» pour se consacrer uniquement à l'acquisition des sciences au sein de l'Université. Le chef de l'Etat a ensuite souligné l'impérative «valorisation des compétences et la nécessité de promouvoir l'université et les centres de recherche à un niveau d'excellence susceptible de leur permettre de suivre les derniers développements, de détecter les points faibles et de présenter des approches prospectives». Notre marche vers la société de l'information appelle une adaptation qualitative des systèmes éducatifs et d'enseignement à la faveur d'une évolution continue de la science et des connaissances», poursuit-il. Aussi, le président Bouteflika a rappelé que «le processus de développement mené par notre pays aujourd'hui avec persévérance est un autre combat susceptible de renforcer les acquis réalisés à la faveur de la bataille du recouvrement de l'indépendance nationale. Ce processus doit reposer sur des valeurs sûres, celles du sérieux, du travail, du compter sur soi, du rejet de l'assistanat, de la facilité et de l'inertie.» Qualifiant la journée nationale de l'étudiant de «glorieuse», il a indiqué que «les symboles de sacrifice, de la portée du message et du devoir véhiculés par cette décision historique, prise un certain 19 mai 1956 par une avant-garde consciente parmi les étudiants de l'époque, d'abandonner les bancs des universités et des lycées pour rejoindre leurs frères dans la lutte armée, sont autant de repères à méditer en ce qu'ils constituent une source d'enseignements pour l'ensemble des étudiantes et étudiants en leur qualité de dépositaires des valeurs nobles portées par leurs aînés». A. R.