Photo : Sahel Par Hasna Yacoub L'Assemblée populaire communale de la Casbah est bloquée depuis 20 mois et le maire gère les affaires courantes, faute de mise en place d'une instance exécutive et des commissions. Le problème qui oppose le maire à deux tiers des élus se corse et est même porté devant la justice. Des accusations sont émises de part et d'autre. Des élus ont retiré leur confiance au maire et lui reprochent «la mauvaise gestion, la vente d'un terrain [assiette du projet 530 logements Bab Ezzouar] à l'EPLF Béjaïa sans une délibération de l'Assemblée de la commune et l'élaboration des listes des bénéficiaires de logements d'une manière unilatérale». Le maire affirme que 11 élus ont bénéficié de ce projet. Toute la polémique est autour de la vente de ce terrain domanial par acte notarié, avant même que l'APC n'en soit propriétaire.