Les résultats des examens de fin d'année du cycle moyen, affichés, hier, à travers tout le territoire national, ont été bien accueillis, aussi bien par l'écrasante majorité des candidats et leurs familles que par la tutelle. Dans la matinée d'hier, journée de proclamation des résultats, les cours des établissements primaires de l'Algérois étaient envahies par les élèves candidats ainsi que par quelques parents venus vérifier si leurs enfants ont été admis au collège. A quelque exception près, tout le monde est reparti satisfait des délibérations. A l'école Aïssat Idir, le taux de réussite est plus que positif. Le premier responsable de l'établissement était comblé de joie suite aux scores réalisés par ses élèves. Entouré des parents d'élèves, il annonça qu'une petite amélioration est enregistrée comparativement à l'année précédente. Chez les élèves, la curiosité va directement aux notes récoltées dans les trois matières d'examen. Après un bref échange sur les moyennes globales obtenues, les lauréats commençaient à évoquer leur futur établissement du cycle moyen. Le premier responsable du secteur de l'éducation n'a pas hésité à qualifier d'extraordinaire les résultats de la première session de cet examen en attendant la deuxième session dans laquelle les recalés auront une chance de réaliser des résultats meilleurs. «Il s'agit des meilleurs enregistrés depuis l'instauration de cet examen», a estimé Boubekeur Benbouzid. Ce dernier a défendu par ailleurs l'idée selon laquelle «les résultats extraordinaires enregistrés pour la première fois depuis l'instauration de l'examen de fin de cycle primaire sont le fruit des réformes engagées dans le système éducatif». Soulignons par ailleurs que les wilayas ayant enregistré les meilleurs résultats sont Constantine et Annaba où le taux de succès a atteint 98%. La wilaya d'Alger a enregistré plus de 80%. Par contre, les résultats enregistrés dans certaines wilayas du sud du pays devaient inquiéter le gouvernement dans la mesure où le taux de succès n'a pas dépassé la moyenne de 15%. Pour Boubekeur Benbouzid, «le faible niveau des élèves de ces régions en français a négativement pesé sur leur moyenne générale». Face à cette situation, le ministre promet de réagir de façon à rattraper le retard qui caractérise l'enseignement de la langue française dans cette région du pays. «Les parties concernées feront tout ce qui est en leur pouvoir pour remédier à la situation et donner les mêmes chances à tous les élèves de l'Algérie», a souligné Benbouzid lors du coup d'envoi des épreuves de l'examen du baccalauréat. A. Y.