De notre correspondant à Constantine A. Lemili Dans une affaire l'opposant au coordinateur du mouvement associatif, Abdelmalek Boudiaf, wali de Constantine, a été débouté hier par le tribunal de Ziadi suite à une plainte qu'il a déposée contre Mohamed Latafi. La Tribune s'était fait l'écho de l'affrontement du commis de l'Etat et de celui représentant la société civile, accusé d'avoir dénigré le premier responsable au cours d'une conférence de presse à laquelle avaient assisté une demi-douzaine de représentants de comités de quartier. Pour toute réponse, dans les trois jours qui ont suivi, le wali avait souligné dans les colonnes d'un confrère que le coordinateur du mouvement associatif serait «derrière un préjudice financier de l'ordre de 60 milliards de centimes». Une grave accusation que M. Latafi tournera à son avantage en déposant à son tour une plainte contre le wali pour «diffamation». Rappelons que l'accusation formulée par le wali ne tenait pas la route en ce sens qu'il était pratiquement le tuteur d'une émission radio qu'animait hebdomadairement son adversaire du jour. Par ailleurs, le premier responsable requérait, à chaque fois que le besoin s'en faisait sentir, les conseils avisés du coordinateur du mouvement associatif dès qu'il s'agissait de prendre une mesure touchant au cadre de vie local, comme il pouvait également être sollicité pour la mobilisation des associations à chaque fois qu'avait lieu une manifestation. Rencontré à l'issue du verdict, Mohamed Latafi, visiblement réjoui, affirmait qu'il allait requérir encore une fois l'arbitrage du tribunal pour une autre affaire contre le… wali.