«Si l'on veut que le terrorisme et l'immigration clandestine soient des points de détail dans l'agenda des relations inter-agences des pays méditerranéens, il est impératif que nous entretenions une coopération sincère.» Les agences de presse des pays méditerranéens devraient donc mener une «coopération sincère», tout comme les autres institutions de ces pays, a estimé, hier, M. Azeddine Mihoubi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication à l'ouverture de la 18ème assemblée générale de l'Alliance des agences de presse de la Méditerranée (AMAN). Ce n'est qu'à ce prix-là, souligne-t-il, que «nous parviendrons à faire de ces deux problèmes des points de détail dans l'agenda d'un destin commun basé sur le partenariat avec pour mécanismes des institutions efficaces dans chaque pays, à l'instar des agences de presse qui ont toujours été ces pionniers de la communication et de la transmission à l'opinion publique». M. Mihoubi a tenu à affirmer que cette réunion d'Alger est un «espace de concertation et de dialogue autour des questions liées au développement des agences et aux moyens de leur adaptation aux mutations que connaît le monde, notamment la Méditerranée qui était et demeure le berceau de la civilisation». Evoquant les développements qu'a connus la région, il a affirmé que les agences de presse devraient acquérir «professionnalisme et impartialité loin de toute désinformation et propagande». «La révolution médiatique que connaît le monde aujourd'hui n'a pas confiné les agences de presse dans l'utilisation d'outils traditionnels et de moyens dépassés», a dit le ministre à cet effet. Les agences de presse méditerranéennes «ont su composer de manière positive avec les nouvelles technologies, diversifier leurs produits et développer leurs prestations tout en préservant la place avant-gardiste lorsqu'il s'agit de transmettre le produit en temps réel aux autres médias», a-t-il ajouté. «En outre, ces agences ont su toujours donner en primeur ou en exclusivité d'importantes informations à travers leur vaste réseau, souvent de manière anonyme», a-t-il poursuivi, soulignant que «c'est là, incontestablement, une des caractéristiques des grandes entreprises qui constituent ce réceptacle d'efforts de toute une équipe». Par ailleurs, il a indiqué que cette rencontre intervient au moment où l'Algérie «connaît une intense activité de modernisation et de développement durable et s'apprête à accueillir un événement culturel africain d'envergure, en l'occurrence le 2ème Festival panafricain». «C'est une fête à travers laquelle l'Algérie veut célébrer la culture et la créativité africaines pour perpétuer le contact entre les enfants du continent qui a tant donné à l'humanité et ce portail de l'Afrique donnant sur la Méditerranée», a précisé M. Mihoubi. Cet événement grandiose «constituera, sans nul doute, une seconde passerelle entre les cultures, les civilisations et les aspirations de l'homme», a-t-il encore soutenu. G. H.