Les présidents des jurys des longs et courts métrages en compétition à la 3e édition du Festival international du film arabe d'Oran ont souligné que «ces films sont d'un haut niveau de professionnalisme, ce qui rendra difficile leur évaluation». Le cinéaste palestinien Rachid Mechahraoui qui préside le jury des longs métrages a précisé jeudi soir en marge de la cérémonie d'ouverture de cette manifestation internationale qu'abrite la capitale de l'Ouest algérien pour la troisième année consécutive que «les œuvres en compétition sont importantes du point de vue qualité car interprétées par des géants du 7ème art arabe, ce qui rendra notre tâche difficile». La présidente du jury des courts métrages, l'écrivaine libanaise Claudia Marachalian, a estimé pour sa part que «les films en compétition à cette édition sont hautement professionnels», affirmant que «la mission dont m'a investie le Festival d'Oran est lourde par rapport au niveau cinématographique que connaîtra la compétition tout au long des projections». 12 films arabes (longs métrages) et 15 courts métrages sont en lice. Les deux jurys sont composés de cinq membres chacun, des cinéastes et des critiques cinématographiques d'Algérie, de Libye, du Maroc, du Soudan, de Syrie, de Palestine et d'Egypte.