La taxe carbone pour réduire la pollution sera discutée au sein de l'UE La «taxe carbone», qui consiste à taxer à l'intérieur d'un pays la consommation d'énergies polluantes pour modifier les comportements, sera discutée entre ministres européens des Finances, a indiqué vendredi dernier la présidence suédoise de l'UE. «Notre ministre des Finances, Anders Borg, va démarrer une discussion sur la taxe carbone au sein du groupe des ministres des Finances européens», a indiqué devant la presse Maud Olofsson, ministre suédoise de l'Energie et de l'Entreprise. «Du point de vue de la Suède et de la présidence suédoise de l'UE, nous voulons avoir une discussion là-dessus», a-t-elle ajouté, en marge d'une réunion des ministres de l'Energie et de l'Environnement à Aare (centre de la Suède). La Suède, qui a introduit une taxe carbone en 1990, n'a de cesse d'en vanter les mérites. Elle indique que ses émissions de CO2 ont baissé depuis lors de 9% tandis que le produit intérieur brut s'est accru dans le même temps de 48%. «Ce système a mis un prix sur la pollution et c'est une incitation très forte à développer de nouvelles technologies», souligne Mme Olofsson. «Beaucoup de pays en discutent actuellement», a-t-elle noté. La France y réfléchit très sérieusement. Devant les ministres de l'UE, le commissaire européen à l'Environnement, Stavros Dimas, a également fermement défendu «les politiques de taxation servant à promouvoir des produits et des procédés verts». La production du Nigeria s'est effondrée en trois ans Longtemps premier producteur pétrolier d'Afrique, le Nigeria, assis sur d'énormes réserves d'hydrocarbures, ne sait plus exactement combien il produit, mais une chose est certaine : le chiffre s'est effondré après trois ans de violences dans le delta du Niger. En 2006, le pays pompait 2,6 millions de barils par jour (mbj). C'était avant l'apparition du MEND, un groupe armé qui écume le sud du pays et multiplie sabotages d'installations pétrolières et prises d'otages. Aujourd'hui, les estimations les plus fiables varient entre 1,2 et 1,4 mbj.Le ministre nigérian du Pétrole Rilwanu Lukman a, lui, avancé mercredi dernier le chiffre de 1,5 mbj. Un manque à produire d'un million de barils par jour, estime-t-il. Selon le bureau national de la statistique, la valeur en devises des exportations de brut a été divisée par deux au 1er trimestre 2009 par rapport au dernier trimestre 2008, à 4,92 milliards de dollars. Le Turkménistan et la Roumanie signent un accord de coopération énergétique Un accord visant notamment le renforcement de la coopération dans le domaine de l'énergie a été signé mercredi dernier à Achkhabad, la capitale turkmène, entre le président turkmène, Gourbangouly Berdymoukhamedov, et son homologue roumain, Traian Basescu. «Nous avons signé une déclaration commune, dont l'un des points prévoit le renforcement de la coopération dans le domaine de l'énergie», a annoncé à la presse M. Basescu. Le Turkménistan qui voulait diversifier les voies d'acheminement de ses exportations de gaz naturel, avait affiché, il y a deux semaines, sa volonté de s'associer au projet de gazoduc européen Nabucco. Ce projet, long de 3 300 km, va alimenter l'Europe en gaz issu de la Caspienne, voire du Moyen-Orient, tout en évitant le territoire russe. La Roumanie cherche pour sa part d'autres moyens d'approvisionnement en gaz, après avoir été privée de cet hydrocarbure l'hiver dernier, à cause du conflit entre Moscou et Kiev, qui a privé une partie de l'Europe de gaz russe transitant par l'Ukraine.