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Inconscience des consommateurs et laxisme du contrôle
Les algériens continuent de mourir d'intoxication par des produits avariés
Publié dans La Tribune le 11 - 08 - 2009


Photo : Riad
Par Hasna Yacoub
Les Algériens continuent de mourir des suites de la consommation de produits avariés et ce, malgré l'arsenal de lois portant sur la protection du consommateur. La dernière en date, jugée d'ailleurs par les commerçants comme très sévère, est la loi n°09-03 du 25 février 2009, relative à la protection du consommateur et à la répression des fraudes. Les sanctions prévues sont draconiennes. A titre d'exemple, le législateur algérien prévoit une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour les cas d'intoxication, notamment celles provoquant le décès du consommateur. Malgré cela, les Algériens continuent de décéder après avoir consommé des produits avariés. S'il est vrai que la responsabilité du consommateur n'est pas à écarter, outre mesure, du fait que ce dernier est attiré par les petits prix des produits périssables alors que leur présentation ne répond nullement aux conditions de salubrité, d'hygiène ou encore de stockage (rupture de la chaine de froid), il est vrai aussi que la prolifération de marchés informels ou encore de vendeurs à la sauvette pose un véritable problème. Il suffit de faire un tour dans les rues d'Alger ou d'autres régions du pays pour constater que les jeunes vendeurs à la sauvette sont les vrais «agents» qui transmettent le plus les maladies liées au manque d'hygiène. Ces derniers, sur les trottoirs des voies urbaines ou aux abords des marchés populaires, proposent toutes sortes de produits exposés sous la canicule de l'été : casher, fromage, yaourt ou encore beignets et boissons. Il ne faut pas oublier aussi ceux qui sillonnent les cités pour vendre leurs cageots de sardines jusqu'à une heure tardive de la journée ! Mieux, même dans les marchés réguliers, certaines pratiques, pourtant interdites par la loi, semblent avoir la peau dure. En effet, il est encore possible d'acquérir un poulet non éviscéré et d'acheter de la viande hachée préparée des heures à l'avance (ou peut-être la veille) auprès de certains bouchers qui refusent de se soumettre à la loi. Pourtant, les recommandations du ministère du Commerce sont claires à ce sujet. Conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur, il est rappelé à l'intention des bouchers et vendeurs de volaille que la mise à la consommation de viande hachée et de volaille abattue est soumise à certaines obligations. Pour la viande hachée, il est précisé qu'elle doit être préparée sur le champ, à la demande et à la vue du client et que le découpage à l'avance, en menus morceaux, de pièces de viande destinée à être hachée est strictement interdit. Pour les volailles abattues, elles doivent être éviscérées et âgées de sept semaines au minimum. Elles ne doivent pas présenter d'ecchymoses (bleus) et doivent être conservées obligatoirement sous froid. Donc non exposées ou mises en vente à l'air libre, sur la voie publique, même suspendues à des crochets. Ce qui pousse donc à se poser des questions sur le contrôle. La direction de la qualité et du contrôle a pour mission essentielle de veiller au respect des normes d'hygiène et des pratiques commerciales. Le constat des pratiques sur le terrain laisse perplexe au sujet du rôle joué par cet organisme. Mais à la vue des interventions effectuées annuellement par la DCP, il apparaît clairement qu'un renforcement des effectifs est nécessaire pour faire face à une situation en perpétuelle dégradation. En effet, selon M. Achli, directeur de la qualité au ministère du Commerce, 60 000 à 70 000 interventions effectuées annuellement par les agents de contrôle aboutissent à quelque 30 000 poursuites judiciaires. Pour ce responsable, la seule manière de protéger efficacement le consommateur c'est d'arriver à une implication de tout le monde dans le travail de contrôle. Dans ce contexte, les associations de protection des droits des consommateurs ont un rôle à jouer. Il en existe une cinquantaine à travers le territoire national mais celles-ci ne sont pas très actives sur le terrain. L'idéal serait donc de créer une association dans chaque quartier, chose soutenue par la loi de février 2009 qui leur donne beaucoup de prérogatives.
H. Y.
2 400 cas d'intoxications alimentaires au premier semestre 2009
Le bilan du ministère de la Santé fait état de 2 400 cas de toxi-infections alimentaires collectives pour le premier semestre de l'année en cours. En moyenne 5 000 cas d'intoxications sont enregistrés annuellement par les établissements sanitaires. Le docteur Ouahdi, directeur de la prévention au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, qui a avancé ces chiffres, le mois dernier, a également précisé que ceux-ci n'incluent que les cas déclarés. Beaucoup d'autres consultent des médecins privés ou font de l'automédication. Pour ce spécialiste, la plupart des cas d'intoxication alimentaire sont dus à la consommation de produits avariés, devenus impropres suite au non-respect de la chaîne du froid ou défaut d'hygiène. Le Dr Ouahdi classe en première position le couscous et la pâtisserie, les viandes blanches et rouges en deuxième position. A préciser par ailleurs que le coût socio-sanitaire d'une prise en charge thérapeutique d'un seul malade pour toxi-infection alimentaire bénigne coûte 2 000 DA alors qu'un jour de réanimation d'un malade atteint de botulisme coûte 10 000 DA la journée.


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