De notre correspondant à Tizi Ouzou Lakhdar Siad La saison estivale aidant, l'entrée en vigueur du nouveau week-end «semi-universel» n'a pas tellement bouleversé les habitudes de la vie dans les villes et centres des localités de la wilaya de Tizi Ouzou où, à l'exception de quelques institutions publiques qui ont observé la nouvelle organisation de la semaine de travail, les commerces et autres créneaux ont ouvert comme d'habitude. Cela, alors que beaucoup de salariés et chômeurs, interrogés à propos des changements intervenus après l'officialisation du nouveau week-end, ont été incapables de répondre avec précision sur ses «conséquences», vu l'absence de sa vulgarisation. Si, jeudi dernier, le dernier du repos officiel, connu pour l'affluence record de la population dans les rues et les automobilistes sur les routes n'a pas tellement dérogé à la règle avec cependant une confusion bien apparente, notamment dans les réflexes des personnels de l'administration, connus pour leurs penchants nonchalants, ce vendredi a, en revanche, été plus animé que d'habitude. Mais il était difficile de faire la part des choses entre la nouveauté du week-end et la vie bien rythmée de la saison estivale avec son lot de cortèges bruyants et de voyageurs estivants, à la limite d'une cure de défoulement collectif. Mais la catégorie des commerçants bien avertis du changement s'est facilement mise de la partie en travaillant comme dans un vrai et habituel jour de semaine. Les libraires et les restaurants ont bien commencé le nouveau week-end dans beaucoup de centres urbains de la wilaya de Tizi Ouzou. La presse a été par exemple distribuée comme d'habitude et des lecteurs, au fait de la chose, attendaient déjà leur journal devant les kiosques. Mais c'est probablement hier matin que la population a été pour la première fois sérieusement confrontée aux «dégâts» du nouveau week-end qu'on ne peut ignorer quand on se heurte à la porte fermée d'une pharmacie publique ou d'un dispensaire qui, la semaine dernière, accueillaient le public. Il n'y a que la poste et le service de l'état civil des APC, ouverts à la réception, qui ont sauvé le samedi d'hier, premier jour du week-end, d'un véritable sentiment de bouleversement de la vie ordinaire.