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L'innocence perdue dans les villes clochardisées de Tizi Ouzou
Espaces publics de jeu et de détente font défaut
Publié dans La Tribune le 09 - 06 - 2010

De notre correspondant à Tizi Ouzou
Lakhdar Siad
Les enfants de la région de Kabylie ont de quoi s'inquiéter : ils sont oubliés pratiquement dans toutes les projections culturelles et urbanistiques des services publics et les rares infrastructures réalisées ou en chantier ne leur accordent que très peu de «coins». Quand les espaces publics et privés se déshumanisent, l'innocence se perd et n'a pas lieu d'être là, où l'éducation à la vie, au respect et aux droits de l'enfant n'est plus une préoccupation des politiques des pouvoirs publics et les adultes s'en soucient comme de leur première chemise. Les nouvelles cités, sans aires de jeu, sans salles de jeu ni de sport, sans bibliothèques ni médiathèques et dénuées du moindre espace vert, sont là pour rappeler la place qu'occupe l'enfant dans l'esprit des concepteurs de projets destinés à la collectivité. Et les programmes d'animation culturelle et artistique pour cette tranche d'âge assoiffée de savoir et de découvertes sont rarement à l'ordre du jour des institutions en charge de la diffusion de l'art et de la culture dans les villes et les localités. Devant ce semi-désert, ce sont quelques associations culturelles constituées de bénévoles qui essayent de meubler utilement et agréablement le temps libre des bambins, durant les week-ends et les vacances scolaires. Globalement les espaces publics de Tizi Ouzou, ne répondent même pas aux doléances des adultes qui ne trouvent pas un mètre carré d'espace où calmer leurs nerfs et s'oxygéner, alors que dire des fins besoins des enfants. Tizi Ouzou, c'est quoi aujourd'hui ? un assemblage chaotique de béton et d'acier, ravage des rares espaces verts ou réservés à la détente dans les quartiers, violation des normes de construction des nouveaux lotissements, architecture improvisée, trottoirs délabrés et squattés, «gestion» aléatoire et irresponsables des déchets ménagers et industriels, voirie et éclairage public insuffisants, etc. La situation est tellement grave qu'elle ne pourrait pas laisser indifférent le plus inconscient des responsables locaux. C'est d'ailleurs assommés par les plaintes répétées des habitants que les services de la wilaya de Tizi Ouzou avaient pris l'initiative en janvier 2008 de redonner aux espaces publics un peu d'organisation, de verdure, voire d'humanisme. Une enveloppe de 1 000 milliards de centimes a été cédée aux collectivités locales par le ministère de l'Habitat et de la Construction pour l'aménagement des chefs-lieux de communes et la construction de projets de détente et de loisirs et l'embellissement des 67 villes des communes existantes. Deux ans et demi après, tout le monde peut se rendre compte que les choses n'ont pas tellement changé, ni au chef lieu de wilaya, vitrine et capitale du Djurdjura, ni dans les dairas et communes. Exception faite de la réception du jardin Mohand Oulhadj à la veille de la visite de Bouteflika parce que limitrophe du siège de la wilaya et de la maison de la culture, il est difficile pour les autorités de défendre le bilan de cette opération annoncée en grande pompe. Surtout quand on sait que le square 1er Novembre (boulevard Chemma, pour les tizi Ouzouéens) situé au cœur de la ville, est tantôt en chantier, tantôt à l'abandon des travaux.
Et les actions pour les enfants ? On peut citer le 2e Festival du théâtre pour enfants organisé du 29 mai au 1er juin derniers par
l'association culturelle Itran du village Ikherbane, commune de Maatkas, à l'occasion de la Journée mondiale de l'enfance. Une association sans les moyens matériels que demandent de telles activités, mais dont les membres sont animés d'une volonté extraordinaire face aux multiples embûches qui ne manquent pas dans une localité aussi pauvre en infrastructures de base que Maâtkas. Des troupes théâtrales et des comédiens indépendants comptent aussi amuser les enfants durant ces vacances d'été. Mais combien d'enfants seront touchés par leur programme ? Une infime partie. Sinon c'est la désolation en attendant…. la prochaine rentrée scolaire pour les plus chanceux et la rue pour les recalés.


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