Windows 7 tiendra-t-il ses promesses ? C'est donc le 22 octobre prochain que sortira Windows 7, en avance sur le calendrier à l'origine prévu pour début 2010. Redmond a confirmé la nouvelle date le 23 juillet dernier à l'occasion de la disponibilité des versions RTM (Release To Manufacturing) de Windows 7 et de Windows Server 2008 R2. La très attendue nouvelle génération du système d'exploitation de Microsoft promet de faire oublier les tares de Vista, selon son éditeur et les premiers testeurs. Système plus rapide au démarrage, plus grand nombre de pilotes reconnus automatiquement et compatibilité des applications de Windows XP assurée avec le module de virtualisation XP Mode passé en version RC. Des améliorations que l'on doit en partie à Steven Sinofsky, nommé directeur de la division Windows en juillet. Parallèlement, les entreprises bénéficieront de 120 jours pour activer Windows 7, et Windows Server 2008 R2, au lieu de 30 précédemment. De quoi laisser le temps de finaliser tous les tests. Notamment en regard d'un bug critique qui affecterait l'OS et que Microsoft n'a pas prévu de corriger dans la version finale avant sa sortie. Windows 7 se montrera également plus ouvert sur le marché de la navigation en ligne. Sous la pression de la Commission européenne, Microsoft proposera Seven sans Internet Explorer. Du moins par défaut. Lors de son premier démarrage, la plate-forme proposera un écran avec une offre de navigateurs concurrents que l'utilisateur sera libre de choisir d'installer. Ce n'est pas encore assez pour la Fondation Mozilla qui veut plus qu'un simple «ballot screen». L'éditeur de Firefox craint, en effet, que cette «ouverture» n'influence en rien la position dominante d'Internet Explorer sur la Toile. Signe de bonne volonté, IE8 est, depuis quelques semaines, plus tolérant avec ses concurrents en ne s'imposant plus comme le navigateur par défaut. Malgré l'ensemble de ses signaux positifs, certains prédisent déjà l'échec de Microsoft. Le cabinet de consultants Ineum s'attend à un lancement difficile pour Windows 7 en arguant que les entreprises encore satisfaites de Windows XP n'ont aucune raison de passer à 7, surtout en regard des dépenses impliquées dans un contexte économique difficile. Facebook renforce ses règles de confidentialité La Commissaire canadienne à la protection de la vie privée (CCPVP), Jennifer Stoddart, a annoncé que Facebook allait appliquer une série de modifications qui portera sur les 250 millions de comptes de membres du site de réseautage. Après une année d'enquête, l'organe canadien de sauvegarde de la vie privée a mis la pression sur le site de réseau social, soit 30 jours pour que Facebook se mette en règle. Allant même jusqu'à le menacer d'en appeler à la Cour fédérale. Facebook a, donc, opéré quatre changements majeurs de son site concernant la vie privée. Le site explique que «la distinction entre la désactivation et la suppression d'un compte, le fonctionnement du programme de publicité, ainsi que les raisons qui motivent la demande de la date de naissance ou la conservation des comptes des utilisateurs décédés ont été modifiés». Jusqu'alors, Facebook pouvait conserver les données personnelles pour une durée indéfinie et permettait ainsi aux anciens membres de retrouver leurs informations intactes s'ils décidaient de réintégrer le réseau. Une mesure qui allait en sens inverse du droit à l'oubli préconisé notamment par la Cnil. De même, Facebook s'est engagé à multiplier les messages d'avertissement. Lors de l'installation d'une application, l'internaute pourra choisir précisément quelles informations il souhaite partager parmi toutes les entrées de son profil. Dans un communiqué, le site de Facebook explique que ces modifications seront progressivement mises en œuvre d'ici un an, un délai jugé raisonnable par les autorités canadiennes. Facebook montre patte blanche. Sharp lance un PC portable lilliputien aux technologies novatrices En 2007, Sharp avait décidé d'arrêter la production de ses PDA survitaminés, les Zaurus. La firme revient aujourd'hui sur ce marché avec une approche différente. Le NetWalker PC-Z1 est un ultraportable pourvu d'un écran panoramique et tactile d'une diagonale de 5 pouces (résolution de 1 024 x 600 points). Cette machine s'architecture autour d'un processeur Freescale i.MX515 cadencé à 800 MHz (une puce ARM, ce qui lui vaut la dénomination de Smartbook), de 512 Mo de mémoire vive et d'un disque flash de 4 Go. Un module Wi-Fi est présent, tout comme des ports USB 2.0.Sur le papier, le NetWalker est, donc, finalement assez proche des Zaurus. Mais le concept des deux gammes diffère. Le Zaurus était un «super PDA» pourvu d'une distribution Linux embarquée. Le NetWalker est un «pico-PC», fonctionnant avec une distribution Linux Ubuntu 9.04 Smartbook Remix : Firefox, Thunderbird, Sunbird et OpenOffice.org sont ainsi installés par défaut ! Le tout pèse 409 g pour des dimensions de 161,4 x 108,7 x 24,8 mm. Petites mains et yeux de faucon obligatoires ! Bon point, cette machine est créditée d'une autonomie maximale de 10 heures et peut sortir de veille en seulement 3 secondes. Le NetWalker pourra intéresser les professionnels itinérants qui ne peuvent s'encombrer d'une machine de grande taille. Restent deux inconnues : le clavier permettra-t-il une frappe correcte et la machine sera-t-elle distribuée en Europe ? Pour le moment, Sharp ne prévoit de livrer son NetWalker qu'au Japon, en septembre et au prix de 44 800 yens (environ 332 euros ht). Le Wi-Fi WPA une nouvelle fois craqué… en 60 secondes Les universitaires japonais font très fort. En 60 secondes, Masakatu Morii, chercheur en sécurité à l'Université de Kobe, et Toshihiro Ohigashi ont trouvé le moyen de craquer un réseau sans fil en utilisant un certificat WPA. L'attaque est relativement simple car elle se base sur la parade employée par Erik Tews et Martin Beck qui avaient réussi à craquer un réseau Wi-Fi WPA en 15 minutes. Toujours est-il que la méthode employée permet d'intercepter les communications qui circulent sur ce réseau. Pour rappel, Erik Tews et Martin Beck avaient choisi de jeter leur dévolu sur le système de protection des connexions Internet WPA TKIP (Temporal Key Integrity Protocol) qui équipe la majorité des routeurs Wi-Fi. Leur méthode : ils ont mis à jour une faille de sécurité dans ce protocole qui permet les échanges de données entre le routeur et le PC. Ils ont envoyé une grande quantité de données par le routeur Wi-Fi ciblé, ensuite, grâce à un procédé mathématique ils ont réussi à trouver la clé WPA grâce aux paquets de données récoltés. Un calcul qui prend entre 12 et 15 minutes. Si le procédé permet la lecture des données entre le routeur et le PC, l'inverse est pour le moment impossible. De même, des sécurités sont toujours (pour l'instant) vierges de craquage. C'est le cas des paquets utilisant une protection AES (Advanced Encryption Standard) et WPA 2, encore indéchiffrables. Pour autant, les études menées par les chercheurs japonais montrent qu'un réseau WiFi reste vulnérable. Elles sont aussi la preuve qu'à plus ou moins long terme une technologie a vocation à être piratée… PDF Mod : l'outil gratuit qui révolutionne le monde des PDF Ouvrir un PDF, puis enlever les pages inutiles, en changer l'ordre ou l'orientation, en extraire certaines ou insérer des pages en provenance d'un autre document, éditer les informations de base du fichier, etc. Ce qui n'était aujourd'hui possible qu'à partir de coûteux outils professionnels est maintenant réalisable avec PDF Mod, un logiciel d'une incroyable facilité d'emploi. Il a été développé par Gabriel Burt… en moins d'un mois. Ce programmeur de talent n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'il contribue également à l'évolution de deux autres projets open source majeurs ; le lecteur multimédia Banshee et l'outil de gestion des photos F-Spot sous Linux. PDF Mod se pilote entièrement à la souris, ce qui rend la manipulation des PDF particulièrement aisée et intuitive. Cette application gratuite n'existe, toutefois, que pour l'environnement de bureau Gnome, et par voie de conséquence pour les systèmes de type UNIX. A l'instar de Banshee, vous ne trouverez pas de si tôt cette application sous Windows, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, les «killer apps» ayant toujours eu tendance à attirer les utilisateurs vers de nouvelles plates-formes. Toutefois, l'application étant développée en C# sous Mono (avec l'aide de la librairie PDFsharp), une adaptation au monde Windows (via .NET) demeure envisageable. Microsoft baisse le prix de la Xbox Elite Microsoft n'a pas mis longtemps à réagir à l'arrivée de la Play Station 3 Slim de Sony. La Xbox Elite voit baisser son prix de 50 euros. Elle est désormais disponible à 249 euros. Du coup la Wii perd maintenant son avantage tarifaire. Nintendo consentira-t-il, enfin, à revoir sa stratégie tarifaire ? Ce réajustement intervient dans un contexte morose, les constructeurs de consoles de jeux vidéo se lancent dans la guerre des prix pour rester attractifs. De plus, cette baisse de prix précède un sondage peu flatteur pour Microsoft. Publié par le magazine américain Game Informer, il indiquerait un taux de panne de 54,2% pour la Xbox sur un échantillon de 5 000 personnes. La console connaîtrait alors cinq fois plus de défaillances que la Wii, dues principalement à un problème de surchauffe. Des chiffres néanmoins à relativiser car il faut savoir que le temps de jeu d'un utilisateur de Xbox est supérieur à celui de sa concurrente, soit trois à un cinq heures par jour. Autre annonce de la firme, la version économique de la console, la Xbox Arcade, ne sera plus commercialisée «nue», c'est-à-dire sans jeux vidéo associés. Son prix augmente donc de 179 à 199 euros, accompagnée de «Banjo-Kazooie», soit une économie de dix euros sur le prix du jeu. Enfin, la Xbox premium (au disque dur de 60 Go) ne sera plus commercialisée en Europe. Des changements de stratégies auxquelles Nintendo est le seul à ne pas avoir adhéré. Pour le moment. Google corrige les vulnérabilités de son navigateur Chrome Alors que tout le monde attendait la venue de Google Chrome 3, les développeurs du logiciel viennent de dévoiler la version 2.0.172.43 du navigateur. Elle se focalise sur la correction de failles de sécurité. La première est liée à un bogue du moteur JavaScript V8 qui permet à un attaquant d'exécuter du code distant sur la machine de l'utilisateur. Cette faille, découverte par Mozilla Security, est classée comme étant haute. Pas de soucis, toutefois, car le code ne pourra sortir du «bac à sable» intégré au logiciel. Bref, il ne pourra en aucun cas accéder aux ressources de la machine. Une autre faille importante, révélée par Rauli Kaksonen et Jukka Taimisto, touche la librairie libxml2, utilisée entre autres par Google Chrome. Cette vulnérabilité peut mener à un «crash» d'un onglet, avec possibilité de lancer du code distant… qui restera toutefois -là encore- bloqué dans le bac à sable de l'application. Dévoilée par Dan Kaminsky, Meredith Patterson et Len Sassaman, la dernière vulnérabilité concerne l'accès aux sites sécurisés via SSL (siecure socket layer, adresses débutant par HTTPS). Certains utilisent des algorithmes de hachage jugés peu fiables et qui pourraient être détournés à des fins peu avouables. Google Chrome ne considérera dorénavant plus ces sites comme étant sécurisés. Notons que la mise à jour de l'application s'effectuera de façon automatique et transparente.