Windows 7 : de la beta à la RC, les nouveautés A l'occasion de la mise à disposition de Windows 7 RC en direction des développeurs et partenaires MSDN et Technet, Microsoft France a tenu à faire un point sur les dernières évolutions de la plate-forme depuis sa version beta. La RC (Release Candidate) marque la dernière phase de test avant la disponibilité de la RTM (Release To Manufacturing). Aucune date quant à l'arrivée de cette version finale destinée aux constructeurs n'est pour l'heure avancée. Officiellement, Microsoft maintient son calendrier de lancement de Windows 7 dans les 3 ans après la sortie de Vista, soit autour de début 2010. Peut-être avant. Microsoft en a profité pour rappeler que Windows 7 se focalisait sur les besoins des entreprises à travers trois grands domaines d'investissement, à savoir la réduction des coûts d'exploitation et de mise en conformité, le renforcement de la sécurité et une mise en œuvre optimale de la mobilité. Sur ce point, Windows 7 introduira Direct Access, une fonctionnalité qui permettra à un employé nomade de se connecter au système d'information de son n'entreprise depuis n'importe où sans avoir recours à des technologies VPN. Direct Access s'appuie sur le protocole IPSec de l'IPv6. Héritière de Vista, reconnu comme plus sécurisé que son prédécesseur face aux risques d'infection, la sécurité de 7 sera également renforcée par BitLocker To Go qui permettra de sécuriser l'ensemble des données à travers une technologie de chiffrement à la volée sur les périphériques amovibles (disques durs externes, clés USB...). BitLocker To Go s'administrera selon des stratégies de groupes ce qui permettra de définir la politique de sécurité des données vis-à-vis de l'extérieur de l'organisation comme de l'intérieur pour l'échange de données (par exemple, les contenus d'une clé USB du service comptabilité qui ne doivent pas être lu par le reste des services de l'entreprise). Windows 7 RC marque donc le début des tests grandeur nature pour les entreprises qui souhaiteront migrer rapidement sur 7, qu'elles soient sous XP (voire 2000) ou Vista. Microsoft les accompagnera à travers l'édition d'un portail qui recensera les applications compatibles et continuera de travailler à la mise à niveau des autres. Des ressources en ligne exclusivement dédiées à Windows 7 s'enrichiront sur les réseaux Technet et MSDN de Redmond. L'éditeur en profite pour préciser que dans 75 % des cas, les drivers sont directement disponibles depuis le système et que 90% de ceux qui ne le sont pas seront accessibles via le service Windows Update ou les sites des partenaires. Microsoft supprime la fonction AutoRun de Windows Microsoft va supprimer le «Lancement automatique» (AutoRun) de Windows de son menu AutoPlay (la fenêtre qui présente une liste d'options d'applications à lancer lors de la connexion d'un périphérique). Cette fonction bien pratique, qui permet d'exécuter une application associée à un contenu, est aujourd'hui clairement identifiée comme un vecteur de propagation d'agent malveillant. Selon Microsoft, le nombre d'infections par AutoRun s'élève aujourd'hui à plus de 200 000. Une technique notamment utilisée par le tristement célèbre Conficker. La propagation de vers, virus et autres chevaux de Troie via les clés USB est l'une des méthodes relativement récentes de diffusions des maliciels utilisés par les cybercriminels. Symantec notait la montée en flèche de la méthode dès la mi-2007. Dans les faits, les agents malveillants présents sur une clé USB invitent l'utilisateur à exécuter une application infectieuse depuis l'ouverture de la fenêtre AutoPlay, généralement en tête de la liste des options. Si l'utilisateur, ignorant ou distrait, clique sur cette option, il y a de grandes chances pour qu'il infecte son système ainsi que tous les périphériques de stockage qui viendront s'y connecter par la suite.La seule méthode de se prémunir contre ce type d'attaque est aujourd'hui de désactiver l'AutoPlay. Mais cela alourdit la tâche de l'utilisateur pour accéder aux contenus de ses périphériques. Microsoft a donc coupé la poire en deux en désactivant l'AutoRun du menu AutoPlay. Lequel prendra cependant toujours en charge le lancement automatique de fichiers musicaux et vidéos disponibles sur CD et DVD, supports par défaut non inscriptibles.Windows 7 sera le premier système à bénéficier de la modification. Y compris la RC1 que l'éditeur jette en pâture aux développeurs et au grand public respectivement les 30 avril et 5 mai prochain. Open World Forum, le rassemblement du monde des logiciels libres L'Open World Forum a pour vocation de réunir les acteurs du logiciel libre. Cette seconde édition prendra place à Paris, les 1er et 2 octobre prochains, en partenariat avec l'Open Source Think Tank.L'an dernier, cet événement avait rassemblé plus de 1200 visiteurs et 160 speakers en provenance de 20 pays différents, au sein de 17 conférences. L'Open World Forum se veut le sommet des communautés du libre, des centres de compétence et de promotion des logiciels libres, de la politique régissant cet environnement, des DSI et de l'innovation. Un vaste programme ! La thématique de la session 2009 sera volontaire et ambitieuse : «Les logiciels libres au cœur de la relance numérique.» «Le numérique est - avec les technologies vertes - le principal vecteur de croissance de notre économie. Les logiciels libres en sont aujourd'hui le socle essentiel et la principale source d'innovation», déclare Jean-Noël de Galzain, président du comité de programme de l'Open World Forum 2009, vice-président PME de System@tic et PDG de Wallix. «Dès 2008, les fondateurs de l'Open World Forum ont eu l'intuition qu'il fallait créer un événement mondial où se rencontrent les décideurs de l'innovation, les directeurs informatiques et les acteurs du logiciel libre. Nous voulions que cet événement soit lancé en France puisque nous occupons dans ce domaine une position de leader en Europe.» La feuille de route du logiciel libre pour 2020, proposée lors de la première session de cet évènement, sera présentée dans une nouvelle version. «Notre objectif pour 2009 sera de confronter ces réflexions avec un enjeu majeur : celui de la crise et de la contribution des logiciels libres à la relance numérique», annonce Jean-Pierre Laisné, coordinateur de la feuille de route 2020 des logiciels libres et directeur de la stratégie open source chez Bull. Samsung lancera son premier smartphone Android en juin HTC n'est plus seul. Un troisième terminal sous Android s'apprête à débarquer en Europe. Après HTC et ses terminaux G1 (Dream) et G2 (Magic), Samsung tente à son tour l'expérience Android, la plate-forme mobile gratuite développée à l'initiative de Google et qui fait la part belle à l'univers de l'entreprise de Mountain View. Samsung ne sera pas le seul. Outre HTC qui compte étoffer son offre, Motorola, Sony-Ericsson, Acer ou encore l'équipementier télécom Huawei sont sur les rangs. Le i7500 (le nom commercial reste à définir) dispose d'un écran tactile (OLED) 3,2 pouces, embarque 8 Go de mémoire interne, extensible à 32 Go par ajout d'une carte SD, et un appareil photo de 5 mégapixels. Son épaisseur dépasse à peine le centimètre (11,5 x 5,6 x 1,19 cm). Le smartphone supporte la 3G+ (HSUPA à 7,2 Mbit/s) ainsi que l'Edge et le GSM, sans oublier un module GPS. Il dispose en outre du Wi-Fi (802.11b/g) et Bluetooth 2.0. Les interfaces de communications sont complétées par une mini prise USB 2.0. Les principaux formats audio (MP3, AAC+, WMA) et vidéo (MPEG4, H264, WMV) sont supportés. Le premier smartphone Samsung sous Android débarquera courant juin sur le marché européen. Notamment en Allemagne chez O2. En France, les partenariats avec les opérateurs devraient être dévoilés prochainement. Le constructeur coréen entend donc rapidement s'installer sur le marché Android qui semble s'accélérer, en Europe en tout cas. Samsung est d'ailleurs l'un des premiers membres de l'Open Handset Alliance, le consortium de développement de l'OS mobile développé à l'initiative de Google. En début de mois, le constructeur coréen confirmait son intention de lancer 3 terminaux sous Android avant la fin de l'année. HP lance des portables sous Linux pour les professionnels Les nouveaux ordinateurs proposés par HP, chargés de remplacer les PC de la série Compaq, visent les TPE/PME. La gamme HP ProBook, composée de cinq portables (HP ProBook 4410s, HP ProBook 4415s, HP ProBook 4510s, HP ProBook 4515s, HP ProBook 4710s) propose des modèles dotés d'écrans allant de 14, 15.6 et 17.3 pouces. Ils disposent tous d'un affichage LED (diodes électroluminescentes) plus économique que le LCD traditionnel. Côté connectivité, les machines embarquent un module Wi-Fi, certifié WLAN, ainsi qu'un port Bluetooth et un lecteur Blu-ray, proposés en option suivant les portables, ainsi qu'un port HDMI. Motorisés par des processeurs Intel, AMD ou Intel Core 2 Duo, les portables sont accompagnés de logiciels. Ainsi «HP Quicklook 2» permet à l'utilisateur de consulter ses e-mails et de gérer ses contacts, «HP SparKey» permet, en cas d'oubli du mot de passe de s'identifier grâce à des questions dont les réponses sont connues du seul l'utilisateur et «File Sanitizer for HP Protect Tools», qui efface automatiquement du poste les données personnelles de l'utilisateur.Les postes fonctionnent tous sous Suse Linux Enterprise Desktop 11, de Novell, preuve que le rapprochement entrepris depuis plusieurs mois entre l'éditeur et le fabricant se concrétise dans les faits. Le fabricant offre toutefois la possibilité de remplacer cet OS par Windows.