La diva africaine par excellence Miriam Makeba n'a pas fini de faire parler d'elle et ne cesse de déclencher les réactions même après sa disparition, ayant marqué la musique et la communauté afro par son talent et son engagement. La preuve, un hommage lui sera bientôt consacré et cela durant le Festival de l'Ile-de-France. En effet, c'est le cirque d'hiver situé dans le 11ème arrondissement de Paris qui abritera cet hommage durant trois soirées consécutives, les 25, 26, et 27 septembre prochains. Au programme de cette manifestation, des concerts seront donnés de la part de grands noms de la scène internationale, à l'image de la révélation 2008, la chanteuse Ayo. Cette dernière a charmé la planète avec son titre Down on my knees. A ses côtés, l'interprète malienne Rokia Traoré, la chanteuse Sayon Bamba, originaire des Amazones de Guinée et la chanteuse Dobet Gnahoret. Il est à préciser également que toutes ces stars animeront une jam session en compagnie d'une autre diva «vivante cette fois», la Béninoise Angélique Kidjo.Par ailleurs, le Festival de l'Ile-de-France rassemble chaque année plus de 20 000 spectateurs qu'il a réussi à fidéliser au fil des années. Ayant débuté le 4 septembre dernier, il se poursuivra jusqu'au 4 octobre avec une série de soirées thématiques qui s'inscrivent toutes dans le même courant suggéré par le thème de cette année : «Elles». Le slogan dit la philosophie de la manifestation. «Elles… au pluriel,car nous avons voulu dans cette édition inviter des femmes multiples. Égéries, guerrières, icônes, porte-parole de leur condition ou de celle de minorités bafouées, pythies, déesses, amoureuses, championnes des combats ordinaires, mères, coupables de transgressions, amazones du quotidien, muettes ou tues à jamais, ombres voilées d'un monde contemporain où l'égalité n'existe pas… Et à l'étude de ces figures, nous interroger sur la féminité», explique Charlotte Latigrat, directrice du FIF dans sa présentation du festival.Au-delà d'une trentaine de concerts à l'affiche représentant divers styles musicaux, le festival investit chaque année plusieurs espaces insolites et inaccessibles aux gens durant l'année. On citera l'exemple des fermes, des fabriques abandonnées ou encore les châteaux et églises. Une manière artistique et bien particulière de mettre en avant le patrimoine matériel et immatériel de cette région. W. S.