Le sept national, sous la direction de Mlle Naïli Djamila, s'envolera demain à destination de la capitale ivoirienne Abidjan, où il est domicilié au début du tournoi. Il disputera son premier match, le samedi 26 septembre, face à celui du pays organisateur, la Côte d'Ivoire. Il rencontrera ensuite celui du Cameroun (le 27 septembre) et celui la RD Congo (le 28 septembre). Au total, huit sélections, scindées en deux groupes de quatre, prendront part à cette compétition. Toutes les délégations étrangères logeront à l'hôtel «Belle Côte» de la Riviera ; elles quitteront Abidjan le lendemain de la finale. Pour l'événement, les cinq commissions mises sur pied se sont bien acquittées de leur tâche. Seul bémol, l'éclairage défaillant du forum du campus. L'autre inquiétude réside dans le tapis sur lequel joueront les demoiselles. Jusque-là, la Côte d'Ivoire hésite entre mettre une couche de peinture au sol ou faire venir l'ancien tapis du palais des Sports. Il y a aussi les vestiaires à réhabiliter. Le système de qualification prévoit le passage au second tour des deux premières équipes de chaque groupe. Signalons aussi que les trois premières de la compétition seront directement qualifiées pour les Mondiaux qui se dérouleront au mois de juillet en Corée du Sud. La sélection algérienne a entamé son cycle préparatoire par des stages le 4 août dernier. Une série de regroupements ont été effectués, le premier s'est étalé du 4 au 11 août, alors que le second a eu lieu du 3 au 12 septembre. La sélection algérienne a poursuivi sa préparation, qui s'est étalée du 12 au 18 septembre, en Tunisie. Un ultime stage de préparation a regroupé les filles à Alger. Au premier tour, nos représentantes seront opposées aux Ivoiriennes et aux Camerounaises, deux équipes qui ne doivent tout de même pas prendre de haut nos filles, celles-ci ne manquant pas de talent. La RD Congo sera un redoutable adversaire et il faudra s'en méfier pour éviter toute mauvaise surprise. L'équipe congolaise, sous la conduite de Solange Koulinka, était à l'œuvre à l'annexe du stade Massamba-Débat. Les filles étaient en phase de réflexion afin que soient retenues 20 sur les 31 présélectionnées. Ainsi, avant le départ pour Abidjan, il faut en écarter quatre. Parmi les joueuses retenues, certaines ont déjà participé à une compétition de haut niveau ; les autres se battront pour acquérir l'expérience à l'international. Les Diablesses rouges étaient championnes d'Afrique en 2002 au Bénin avant de perdre le titre à Abidjan en 2003, où elles se sont contentées de la troisième place. «Ces joueuses sont capables de surprendre. Il suffit qu'elles travaillent. Pour rappel, notre équipe nationale (dames juniors) a participé à sept éditions, décrochant le titre en 1992 à Tunis et se classant trois fois à la deuxième place. Les Algériennes se sont également classées trois fois au 3e rang et une fois au sixième rang, qui demeure leur plus mauvais classement lors de l'édition de 2008 disputée en Angola. A l'exception de la 7e édition remportée par l'Algérie et la 13e décrochée par le Congo, deux sélections dominent ce championnat : il s'agit de la Côte d'Ivoire (1982-1984-1986) et du Nigeria (1983-1988-1990), avec trois titres chacune. M. G.