Il n'y a pas que les joueurs de foot qui ont la cote. Malgré un environnement économique moins porteur, les bénéfices et la valeur financière des plus grands clubs européens de football continuent leur ascension, selon une étude du magazine Forbes. Celle-ci montre que la valeur moyenne des 25 plus grands clubs européens a progressé de 8% en un an, à 597 millions de dollars, selon les calculs de Forbes. Même constat du côté des bénéfices (avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements), qui ont grimpé en moyenne de plus de 20% par rapport à l'an dernier, à 42,4 millions de dollars. Il va sans dire que les disparités sont très fortes. Loin devant, Manchester United emmène un quintet de clubs dont la valeur dépasse le milliard de dollars (Real Madrid, Arsenal, Bayern Munich, Liverpool). Les revenus des clubs suivent globalement le classement par valeur, même si la hiérarchie est quelque peu bousculée. Le Real Madrid arrive en tête avec 576 millions d'euros, suivi du Manchester United, de Barcelone et du Bayern Munich. Elément clef du modèle économique d'un club, l'endettement est, en revanche, extrêmement variable et dépend moins de la place du club que de sa provenance. Premier championnat par le nombre de ses représentants dans ce top 25 (9 clubs), la Premier League anglaise l'est aussi en termes de passif. Dans le cas d'Arsenal, qui a récemment construit un tout nouveau stade, l'endettement dépasse même la valeur estimée du club (107%). Au total, selon les instances dirigeantes du football anglais, les clubs ont 4,5 milliards de dollars de dettes dans leurs comptes. Un élément non négligeable en pleine phase mondiale de désendettement…