Photo : Riad Par M. Gemmill Et même s'il est encore trop tôt pour porter un jugement sur les potentialités du groupe, cette dernière sortie a permis de relever des signes encourageants. Le coach adjoint, Mohamed Mechiche, a insisté surtout sur la gestion mentale de la période à venir. C'est que l'adversaire de cette demi-finale aller, le Bayelsa FC, sera difficile à manier, même au match retour. L'euphorie est mauvaise conseillère, et le staff technique a essayé tout au long de la semaine de tempérer les ardeurs de tout le monde. Cette avant-dernière apparition à l'extérieur revêt une importance particulière pour les Algériens, décidés à confirmer les acquis des journées précédentes dans cette joute continentale. Déplacement oblige, on s'attendait à voir l'Entente opter pour la défensive avec un schéma et un onze à vocation défensive avec Abdelmalek Ziaya, seul en pointe. Mais, le coach a joué avec tous ses atouts offensifs, ce qui lui a permis de revenir avec le partage de points. La prudence qui reste toujours de mise pour les équipes qui se déplacent, surtout que les Noir et Blanc, qui ont toujours réussi leurs déplacements, ont tenté de survoler les Nigérians pour réussir un 3e coup. Après avoir donc raté le match face à l'ENPPI d'Egypte, les équipiers de Hadj Aïssa ont mis tout leur potentiel pour réussir cette sortie en terre nigériane. Ils avalent de gros moyens pour y prétendre. Même si le Nigeria a été toujours classé comme l'un des ténors du football africain. Alliant tonus et bagage technique hors normes, cette formation du Bayelsa capable de tout, du pire comme du meilleur, a été surprise par l'audace et la détermination des Algériens. C'est une équipe qui vous donne l'impression de jouer lent, de faire le strict minimum, mais, en fait, c'est une fausse lenteur. Les Nigérians ont l'aptitude de partir de l'axe, ou des côtés, pour arriver en deux ou trois passes (via un redoublement, des relais sur gestes techniques) dans la zone adverse. Ils ont étalé tout leur savoir-faire. Malgré l'état navrant du terrain, Les Nigérians sont forts, une fois arrivés à ce stade de la compétition. Le cas d'Enyimba, le double champion d'Afrique est très révélateur. Enyimba figurait toujours au premier rang des favoris, lui qui a décroché en 2005 son deuxième titre consécutif en Ligue africaine des champions -exploit qui n'avait pas été réalisé depuis presque 40 ans. Le club nigérian de l'Etat de Abia Enyimba est entré dans les annales du football africain des clubs en égalant le vieux record du tout puissant Mazembe de la RDC, vieux de 36 ans. Pour avoir remporté, deux années consécutives, la Ligue africaine des champions. Une performance établie dimanche dans le magnifique stade international d'Abuja au détriment du club tunisien de l'Etoile sportive du Sahel (ESS) qui était à la quête d'un grand chelem. En tout cas, ce n'était pas une équipe imbattable. La richesse de l'effectif algérien a procuré à l'entraîneur Mohamed Mechiche les solutions adéquates pour repartir du bon pied. Bien décidés à se racheter après le faux pas contracté lors de la précédente journée, les Sétifiens ont travaillé durement au cours de la dernière semaine, multipliant les séances d'entraînement et aussi les matches-tests entre eux pour être fin prêts pour cette demi-finale aller à Ovara. Cela s'est vérifié encore une fois lors de ce test, grandeur nature, effectué samedi dernier sur le terrain de Bayelsa. Des ratages se sont répétés, en raison de l'état de la pelouse, déjà de piètre qualité. Toutefois, les solutions de rechange ne manquent point au sein de cette formation sétifienne, pour peu que le staff technique ose faire fructifier encore plus la concurrence dans les divers postes, à commencer par celui du centre avant où Abdelmalek Ziaya mérite une meilleure attention, en passant par ceux des différents compartiments de jeu. Ce dernier semble être bien parti pour faire une brillante carrière avec les Aigles noirs et les Fennecs, pour peu qu'il persévère dans l'effort avec la même application et la même foi. Il a encore les moyens de jouer plusieurs matches sur le même rythme. L'effectif actuel est assurément l'un des mieux fournis de notre championnat national, ce qui constitue a priori le point fort des «Noir et Blanc» cette saison. Il revient à l'entraîneur Mohamed Mechiche, qui vient d'être conforté par le bureau directeur du club au poste, de savoir l'exploiter à bon escient, tout en veillant à la discipline du groupe. Et ce n'est point avec des cartons rouges et jaunes récoltés souvent gratuitement que le groupe pourrait exaucer les vœux de son large public… La discipline est primordiale. M. G. ENPPI (Egypte) et Stade malien (Mali) se neutralisent (2-2) L'ENPPI d'Egypte et le stade malien de Bamako du Mali se sont neutralisés sur le score de 2-2 en demi-finale aller de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), disputée samedi dernier en Egypte. Les buts de l'équipe malienne ont été inscrits par Ousmane Bagayoko (22e) et Bakary Coulibaly (71e) alors que les buts de ENPPI ont été marqués par Adel Mostafa (40e) et Abderrahmane Benamadi (52e). Dans l'autre demi-finale, l'équipe algérienne de l'ES Sétif a réussi à décrocher un précieux nul face à la formation nigériane de Bayelsa United (1-1) samedi dernier à Oghara.